Électricité : le barrage de Nachtigal injecte ses premiers mégawatts

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Le Réseau interconnecté Sud bénéficie depuis ce 10 mai 2024, de ses 60 mégawatts après une synchronisation effectuée par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba.

L’opération s’est déroulée en présence d’une foule nombreuse et en présence de deux autres membres du gouvernement, à  savoir les ministres de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey et du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, mais aussi du gouverneur du centre et de certains membres du corps diplomatique.

Augmentation de l’offre en énergie électrique

C’est que le moment était attendu pour ce projet d’envergure de l’accès à l’électricité qui « vient combler les attentes de la population camerounaise », comme l’affirme Gaston Eloundou Essomba. Le ministre de l’Eau et de l’Energie qui explique les délestages subis par les populations, comme la conséquence d’un déficit de production, « le barrage de Nachtigal vient donc pallier ce déficit, en augmentant l’offre en énergie électrique, une préoccupation des ménages et des industries », ajoute-t-il.

Pour lui, cette synchronisation ainsi que le couplage du Groupe N°1 de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal au Réseau Interconnecté Sud (RIS) composé des régions du Centre, Littoral, Sud, Sud-Ouest, Ouest et Nord-Ouest, d’une puissance de 60MW, arrive au bout d’un long processus exécuté selon les normes internationales et la réglementation nationale en vigueur. Il s’agit donc d’un « ouvrage de qualité dont la robustesse ne saurait être remise en question ».

Essor économique

Avec l’augmentation de l’offre en énergie électrique pour les ménages et des industries qui en découle, le ministre de l’Eau et de l’Energie affirme que le barrage de Nachtigal vient booster les investissements et impulser l’essor économique, ainsi que l’industrialisation. Il en profite pour demander aux opérateurs économiques de saisir cette occasion dans un contexte d’import-substitution, avec des retombées possibles non seulement sur le plan économique mais aussi environnemental et social.

Par ailleurs le ministre fait savoir qu’après l’injection de ces 60 premiers mégawatts dans le Réseau Interconnecté Sud (RIS), « chaque mois, un groupe supplémentaire parmi les six autres groupes va entrer en production pour que le barrage complet soit mis en service de manière commerciale avant la fin de l’année 2024 ». Ce qui permettra à cette infrastructure de production d’électricité, d’atteindre sa puissance installée de 420

Mégawatts (MW) et de devenir ainsi la centrale hydroélectrique la plus puissante de notre pays.

Voilà qui vient concrétiser, comme le fait remarquer le membre du gouvernement, une promesse du président de la République s’agissant de l’accès à l’électricité des ménages et des industries.

Aline-Florence Nguini

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