Vivre-ensemble : le campus de l’IAI-Cameroun revêt les habits de l’unité nationale

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C’était ce mercredi 7 mai, à l’occasion de la journée culturelle des étudiants, en présence du chef d’établissement, Armand Claude Abanda.

L’activité désormais une tradition, vise la présentation des richesses du Cameroun et est organisée en prélude à la fête nationale qui se célèbre le 20 mai.

Les nouvelles technologies connectées  à la culture

L’occasion a permis de constater que dans ce cadre dédié à l’apprentissage des nouvelles technologies, aussi bien les responsables de l’établissement,  l’ensemble du corps enseignant ainsi que les étudiants, l’on n’entend pas se déconnecter à la culture. Ainsi, pour cette journée du vivre-ensemble, les étudiants ont mis en exergue les spécificités des quatre aires culturelles du Cameroun à travers une foire exposition.

Une initiative à saluer pour l’étudiante Marina Veten qui estime que « beaucoup ne connaissent pas la véritable culture du Grand Nord », par exemple, et pour Stéphane Zoa, que ça permet ainsi de « valoriser et de donner de l’importance à nos traditions ». Les visiteurs et autres spectateurs, ont ainsi eu l’occasion de se détendre mais aussi de se rendre compte de certaines réalités locales, à travers notamment des défilés de mode qui mettaient en exergue les tissus traditionnels de nos différentes régions, des sketches le talent de ces jeunes comédiens et bien d’autres prestations ayant permis de revisiter le riche patrimoine culturel du Cameroun.

« C’est l’une des raisons pour lesquelles le Cameroun est considéré comme l’Afrique en miniature. Parce que nous avons plein de cultures à l’intérieur de ce très beau pays », fait alors remarquer un enseignant. L’événement n’est donc pas anodin pour le Représentant-Résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda qui explique que : «  Nous formons aussi nos étudiants à célébrer cette diversité culturelle. Parce que, que nous soyons originaires du Nord, du Sud, de l’Est ou de l’Ouest, nous sommes tous Camerounais. Et de ce point de vue, être Camerounais doit être une fierté pour chacun de nous ». Un véritable atout donc que ce chef d’établissement est déterminé à préserver.

Aline-Florence Nguini

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