Ebolowa: une infrastructure pour assurer la disponibilité du gaz

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L’événement était présidé au nom du Premier ministre, chef  du gouvernement, Joseph Dion Ngute, par le ministre du Commerce. Luc Magloire Mbarga Atangana a souligné que cet investissement est la marque de l’estime, de la sollicitude et de la considération que le chef de l’Etat porte à l’endroit de la région du Sud et de ses populations. Pour le ministre du Commerce en effet, les populations de la région du Sud sont restées trop longtemps à la marge des avancées enregistrées au plan national en matière de disponibilité et de distribution du gaz domestique.

Une injustice réparée

Pour le ministre du Commerce, « Il était temps, il était grand temps de corriger cette disparité territoriale, pour ne pas dire réparer cette injustice ». Luc Magloire Mbarga Atangana explique en effet que jusqu’alors, la région du Sud était entièrement tributaire des approvisionnements en provenance de Yaoundé. Une dépendance qui exposait les consommateurs aux aléas des circuits de distribution et aux pratiques parfois peu orthodoxes de certains opérateurs économiques.

Il en résultait alors, selon lui, des pénuries récurrentes, réelles ou artificielles, souvent accompagnées de flambées de prix préjudiciables au pouvoir d’achat des ménages. « La pose de la première pierre du Centre de stockage et d’emplissage du gaz d’Ebolowa siffle la fin de la récréation et embarque la Région du Sud, à bord du train de l’émergence conduit des mains de maître par S.E le Président Paul Biya dans ce secteur ô combien sensible », a martelé le ministre du Commerce, par ailleurs président du Conseil d’administration de la CSPH, maître d’ouvrage du projet.

Présentation de l’ouvrage

Estimé à un peu plus de 7 milliards de Fcfa, le centre emplisseur de GPL d’Ebolowa sera édifié sur une superficie de 11 hectares et disposera d’une capacité de stockage initiale de 220 m³, avec des possibilités d’extension. Ce dispositif technique de stockage et d’enfûtage du gaz domestique est le quatrième du genre à être construit sur le territoire national, après ceux de Maroua dans l’Extrême-Nord, Bertoua à l’Est et Bamenda dans le Nord-Ouest.

Au-delà de l’aspect économique, ce projet s’inscrit dans une démarche écologique. « Par ces temps où la croisade pour la préservation de l’environnement et la lutte contre la déforestation sont devenues une cause universelle », indique le ministre qui souligne que ce centre contribuera à réduire la pression sur les ressources forestières en facilitant l’accès au gaz domestique comme alternative au bois de chauffe. 

Pour finir, Luc Magloire Mbarga Atangana a exhorté les populations locales à apporter leur pleine collaboration aux équipes techniques qui piloteront les travaux de cette infrastructure qui s’étaleront sur une période de 24 mois.

Aline-Florence Nguini

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