Le représentant du président de la République, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a été porteur de ce message lors de la clôture de la 38e session ordinaire du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine, ce 16 février à Addis-Abeba.
Non à l’intervention militaire. Oui au dialogue pour le règlement pacifique des différends. C’est la suggestion du chef de l’État Paul Biya à ses pairs africains. En effet, il s’agit d’un appel à une mobilisation collective pour faire face aux divers conflits et menaces. L’on peut citer entre autres, le terrorisme dans le Sahel, la guerre à l’Est de la République démocratique du Congo et les conflits meurtriers au Soudan. La réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a donc permis aux différents États membres de réitérer leur volonté commune de combattre le terrorisme. Ainsi, ils ont pris l’engagement de faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2030.
Message du président Paul Biya
La voix du Cameroun a retenti à la 38e session ordinaire du sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. Porteur du message du président Paul Biya, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute s’est exprimé en ces termes: « Seul un dialogue politique est la voie viable vers une solution durable. Face à la recrudescence du terrorisme dans diverses parties de l’Afrique, les États membres doivent renforcer la coopération y compris à travers le partage des renseignements». « Les quatre pays du bassin du Lac Tchad ont développé une coopération sécuritaire à travers la force multinationale mixte. Après sa réélection comme membre du Conseil de sécurité et de paix de l’Union africaine, le Cameroun va redoubler d’efforts avec les autres États membres pour mieux donner sens au rêve des pères fondateurs à savoir bâtir une Afrique intégrée, prospère et pacifiée », a souligné Joseph Dion Ngute.
Ces travaux ont connu par ailleurs, l’élection de Mahmoud Ali Youssouf comme nouveau président de la commission de l’Union africaine. Il est élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Le Djiboutien a succédé au Tchadien Moussa Faki Mahamat.
« Justice pour les Africains et les personnes d’ascendance africaine par les réparations », tel était le thème de cette 38ᵉ session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine.
