Les sinistrés de ce département de la région de l’Extrême-Nord reçoivent depuis ce 16 février, cet appui financier décidé par le président de la République, Paul Biya.
L’opération est supervisée par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji qui relève que « C’est un exercice fastidieux parce qu’il faut vérifier l’identité de tout un chacun, contrôler et ensuite payer. Donc nous avons tenu à superviser cet exercice qui n’est pas très facile pour accomplir notre devoir, tel que le chef de l’État l’a demandé».
Les riziculteurs à la caisse
Ils étaient donc ainsi 4351 riziculteurs au total à Maga, dans le Mayo-Danay, à recevoir des compensations financières de l’Etat, parce que impactés par un projet participatif de développement agricole encore en phase d’implantation. Les concernés ont ainsi pu obtenir leurs paiements au centre nautique de la localité.
Cette étape de Maga intervenait ainsi quelques jours seulement après Yagoua, où 4398 riziculteurs ont reçu des enveloppes financières. Des denrées alimentaires et matériels agricoles ont également été remis par la même occasion, à environ 1000 personnes âgées, femmes enceintes et handicapés.
Satisfaction du ministre de l’Administration territoriale
Des exercices conduits sur le terrain par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, dépêché pour la circonstance par le président de la République. Au total, deux milliards de Fcfa déboursés sur instruction du chef de l’Etat, pour compenser les 8749 riziculteurs de Maga et de Yagoua. À Maga, les opérations de paiements se sont déroulées en présence de leurs majestés, le sultan de Pouss, El Hadj Oumar Mahamat, et du Lamido de Guirvidig, El Hadj Adamou Mati.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, le chef de l’Etat « a pensé que imposer aux gens qui sont au village l’ouverture des comptes bancaires, c’est un peu compliqué parce que dans leurs traditions, ils veulent l’argent cash. Donc il faut tenir compte des réalités du terrain ». Paul Atanga Nji dit ainsi pouvoir exprimer un sentiment de satisfaction, à la place des bénéficiaires qui ont confié que le père de la nation a écouté leur message.
Aline-Florence Nguini