Développement urbain : améliorer la mobilité dans les villes

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Le sujet est au centre de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Habitat et du Développement urbain ( MINHDU), ouverte ce 12 février à Yaoundé.

Dans son discours d’ouverture, Celestine Ketcha Courtès a précisé d’emblée, qu’il s’agit d’une évaluation «constructive » de la mise en œuvre de leurs projets. A cet effet, la ministre de l’Habitat et du Développement urbain a rappelé qu’en 2023 déjà, le management participatif a été évoqué comme outil majeur de mise en œuvre des politiques publiques dans les problématiques urbaines. En 2024, c’est la décentralisation comme  stratégie optimale d’exécution des projets urbains qui avait été mise en exergue.

Perspectives 2025

S’appuyant sur le thème de la conférence, à savoir : « perspectives 2025 et contribution du sous-secteur urbain à l’amélioration des conditions de vie des populations », la ministre a expliqué qu’il est question de montrer l’impact avéré des projets de voirie urbaine et d’assainissement dans le quotidien des Camerounaises et des Camerounais.

Pour Celestine Ketcha Courtès en effet, la rencontre de cette année est particulière, car, « cette année est porteuse de deux consultations électorales dont celle présidentielle en octobre prochain », a-t-elle fait remarquer avant d’ajouter : « L’enjeu pour nous est énorme. Il nous faut des résultats. Il nous faut des résultats marquants et un plan de communication performant».

Importance du sous secteur urbain

L’occasion a permis au MINHDU de revenir sur la place des infrastructures comme moteur du  développement économique de notre pays. Dans ce sens, la ministre a précisé que le sous-secteur urbain, l’une des décompositions du secteur infrastructure, est la locomotive de la croissance du pays. C’est ainsi qu’elle affirme que « le produit intérieur brut se trouve dans les villes. L’urbain concentre l’ensemble des richesses. Pour ainsi accompagner la productivité, il nous faut des infrastructures de voirie de qualité ».

Dans cette optique, Celestine Ketcha Courtès relève que le cap a été fixé par le Président de la République et leur rôle est d’améliorer significativement la mobilité urbaine dans les principales villes. C’est dans ce contexte, souligne-t-elle, que la loi de finances de l’Etat du Cameroun pour l’exercice 2025 prévoit 1863 milliards FCFA en budget d’investissement dont 1153 milliards FCFA pour le secteur des infrastructures soit 61,9% de l’enveloppe globale. 

Pour elle donc, ce sont les résultats visibles, immédiats et palpables pour les populations qui rentrent dans le cadre du septennat des grandes opportunités, qui vont permettre aisément aux populations de faire confiance et de permettre la poursuite sereine des grandes réalisations du chef de l’Etat. Cette conférence de deux jours s’achève ce 23 février avec la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au ministre.

Aline-Florence Nguini

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August 5, 2019

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