Ce grand commis de l’État est décédé ce 15 janvier 2025 à Yaoundé des suites de maladie à 81 ans.
Cruauté du destin. David Abouem À Tchoyi devrait souffler sa 81e bougie ce 15 janvier 2025. Cet ancien Secrétaire général de la présidence de la République est né le 15 janvier 1944 à Kribi, région du Sud. Ce digne fils du Mbam-et-Inoubou par Bafia, région du Centre, a aperçu pour sa dernière sortie publique, au palais de l’Unité, le 10 janvier dernier. C’était pour la cérémonie de présentation des vœux de nouvel an au président de la République.
Cursus scolaire et professionnel
David Abouem à Tchoyi à ses études primaires de son village natal en 1950. Son parcours secondaire s’est déroulé au collège évangélique de Libamba, de 1957 à 1964. Ensuite, il s’inscrit à l’université de Yaoundé où il obtient sa licence en Droit en 1967. Puis il obtient le concours d’entrée à l’École nationale d’administration et de magistrature (ENAM). Il en sort diplômé en 1969. Il est également diplômé de l’Institut international d’administration publique (IIAP) de Paris.
Carrière
David Abouem À Tchoyi a été
Secrétaire général du ministère du Plan et de l’aménagement du territoire. Puis, Secrétaire général du ministère de l’Économie et du plan, et Secrétaire général des services du Premier ministre en 1975. Le 8 septembre 1976, cet administrateur civil principal hors échelle est nommé gouverneur de la région du Nord-Ouest, avant d’occuper le même poste dans la région du Sud-ouest. Le 4 février 1984, il est promu Secrétaire général de la présidence de la République. Du 24 août 1985 au 21 novembre 1986, il est ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique. En plus, ce haut commis de l’État était également membre de la Commission nationale du bilinguisme et du multiculturalisme jusqu’à son décès ce 15 janvier. Mais aussi l’un des acteurs clés dans la recherche de solution à la crise sociopolitique qui secoue les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.
Ceux qui l’ont côtoyé le décrivent comme une personne d’une humilité qui suscite l’admiration. Il s’agit donc d’une grosse perte pour la haute administration camerounaise.
