Femme rurale: cheville ouvrière de l’import-substitution

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La thématique est au centre de la commémoration de la journée internationale de la femme rurale ce 15 octobre au Cameroun.

 

Les activités y relatives se sont déroulées à Nkolandom, région du Sud. C’était au cours d’une cérémonie présidée par la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa. Près de 2 mille femmes regroupées en associations, ont fait le déplacement de cette localité située à 20 kilomètres d’Ebolowa, chef-lieu du Sud.

Elles sont ainsi venues célébrer les fruits de leurs efforts quotidiens, avec dans leurs paniers, des produits vivriers, des cultures de rente mais aussi la pharmacopée traditionnelle. En guise d’encouragement, ces femmes issues de plus de 300 associations ont reçu du matériel agricole afin de leur permettre d’améliorer leur rendement.

Les défis de l’import-substitution

Pour accélérer la mise en œuvre de la politique d’import-substitution, l’apport de la femme rurale s’avère indéniable dans la mesure où, au Cameroun, les femmes rurales produisent plus de 85% de la consommation vivrière. Autre atout majeur, elles représentent plus de 71% de la main d’œuvre agricole formelle et informelle. Un potentiel à capitaliser pour abandonner durablement l’importation des biens pouvant être produits localement.

A cet effet, le gouvernement, à travers le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), ainsi que les partenaires au développement, s’engage à soutenir et accompagner la femme rurale. « Éduquées et formées, les femmes et les filles vivant en milieu rural seront mieux outillées pour exploiter les terres, protéger leur environnement, gérer de façon optimale les ressources productives. Mettre leur potentiel à fond au service de leur développement personnel », a précisé Marie Thérèse Abena Ondoa, Minproff.

La problématiques des changements climatiques

Toutefois, la ministre a souligné la nécessité de la maîtrise par ces « seigneurs de la terre », des bonnes pratiques agricoles et pastorales adaptées aux changements climatiques. Le calendrier agricole étant chamboulé du fait de ces dérèglements climatiques. A l’Extrême-Nord, par exemple, les femmes rurales font face aux inondations et ont plus que jamais besoin d’être accompagnées par les structures compétentes.

Pour être à la hauteur de toutes ces attentes, il ne fait point de doute que la femme rurale doit avoir accès à la terre, au financement et aux outils de production. Toutes choses qui lui permettront de saisir les opportunités, en vue d’accélérer la mise en œuvre de l’import-substitution et assurer la sécurité alimentaire.

Carmen Olivia Bilé

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