Face à la récurrence des agressions contre les chauffeurs de taxis, le Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres du Cameroun, exige l’installation systématique des GPS et la multiplication des caméras de surveillance dans le pays.
Des agressions en série. 20 chauffeurs de taxis tués en moins de deux mois dans la région du Centre. Une situation aggravée par le transport clandestin. Le Groupement des transporteurs terrestres du Cameroun (GTTC), a tenu à cet effet, une réunion de crise en début de ce mois d’octobre à Yaoundé. L’objectif étant de prendre des mesures fortes pour pallier l’insécurité grandissante dans les transports par taxi. « Les gens disent que ce sont les taximen qui agressent alors que ces derniers ont été tués par des bandits » a déploré Mouncherou Amadou, président national du Syndicat des chauffeurs du Cameroun.
Jean Collins Ndefossokeng, président du Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres du Cameroun, précise que « ces agressions sont commises en particulier dans les arrondissements d’Okola, de Lobo et de Mbankomo », dans la région du Centre. D’après le GTTC, les tranches horaires de ces agresseurs se situent entre 16h30-18h. La région du Littoral est également dans le viseur des hors-la-loi.
Mesures urgentes
Pour le Syndicat national des employés du secteur des transports terrestres, il faut mener des actions concertées. Le président de ce syndicat, Jean Collins Ndefossokeng propose des contrôles mixtes Police-Gendarmerie nationale aux différentes voies de sortie de Yaoundé. « Nous demandons que les GPS soient obligatoires sur tous les taxis. En plus, l’État doit multiplier les caméras de surveillance dans les grandes villes du Cameroun », préconise-t-il. En plus, « pour être taximan, il faut être titulaire d’un badge d’identification sécurisé ». D’après ce syndicaliste, il faudrait que l’État du Cameroun prenne aussi des dispositions pour que toutes les sorties de la ville de Yaoundé soient quadrillées avec le concours des contrôles mixtes. Pour lui, tout taxi qui arrive au niveau de ces contrôles doit être considéré comme suspect. Ce qui va impliquer des fouilles minutieuses du véhicule et de tous les occupants.
Les forces de maintien de l’ordre et de sécurité annoncent d’autres mesures musclées dans les prochains jours pour assainir l’insécurité galopante dans le transport par taxi.
Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)