Ils ont tiré la sonnette d’alarme le 03 Octobre au cours d’un point de presse à la mairie de Yaoundé 3eme.
Les responsables des syndicats des transporteurs par taxi, réunis au quartier Efoulan, ont dit toutes leurs inquiétudes aux hommes de médias.
La psychose s’installe
”C’est avec la peur au ventre que je conduis de jour comme de nuit. On ne sait pas si les passagers vont nous agresser ou nous tous on va tomber sur une embuscade, vraiment c’est terrible !”, a confié un chauffeur de taxi qui se fait appeler ” Le bon”. Comme lui, plusieurs autres transporteurs ont parlé de leurs mésaventures. Certains ont déclaré que c’est à l’aide de couteaux que les malfrats les neutralisent souvent. D’autres sont allés plus loin, en indiquant que parfois les bandits utilisent des substances chimiques pour les assommer.
Beaucoup ne savent plus à quel saint se vouer d’après le président national du groupement des transporteurs terrestres du Cameroun, Ibrahima Yaya, qui affirme que: ” Plus d’une vingtaine de cas de décès de chauffeurs de taxis ont déjà été enregistrés dans la région du Centre pour le compte de l’année en cours”
Des mesures préconisées
Séance tenante, les syndicalistes ont proposé des solutions urgentes. Ils ont suggéré l’identification systématique de tous les conducteurs de taxi et leurs numéros de portière, l’intensification de la lutte contre le transport clandestin, la restauration d’une autorisation de sortie de la ville délivrée par une organisation patronale ou syndicale, la mise en place d’une task force sous la supervision du ministère des Transports et celui de l’Administration territoriale.
Une façon pour les conducteurs de taxi de proposer au gouvernement d’accélérer le rythme de la prise de décisions afin d’assurer leur sécurité et davantage celle des passagers.
Eric Mvogo Ada
