Changements climatiques : Greenpeace plaide pour un plan de financement adapté à l’Afrique

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L’institution a tenu un point de presse ce 20 septembre à Yaoundé pour relever le besoin d’un financement équitable du climat pour le continent.

La rencontre qui intervient à quelques semaines de la COP29  en Azerbaïdjan, a permis à Greenpeace Afrique de présenter les propositions faites avec les Mouvements pour la Justice Climatique à l’intention des négociateurs africains qui prendront part à ce grand rendez-vous qui se tiendra du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan.

Une actualité préoccupante

Au centre des préoccupations, la mise en place d’un cadre de financement climatique ambitieux basé sur les besoins concrets observés sur le terrain. Pour Sylvie Michèle Ongbassomben, chef de projet de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique: « les données récentes font froid dans le dos. Entre juillet et août 2024, la région de l’Extrême-Nord a subi à plusieurs reprises des inondations. Plus de 8000 maisons ont été détruites, affectant ainsi à peu près 160 000 personnes ».

Elle affirme ainsi que plusieurs enfants risquent d’avoir une année scolaire difficile à cause de ces inondations. De plus, « Près de 3000 hectares de plantation ont été détruits, une catastrophe pour le Cameroun où en 2023 près de 3 millions de personnes étaient en situation d’insécurité alimentaire aiguë, d’après le gouvernement », a-t-elle ajouté. Un fait d’actualité qui vient se greffer, selon Sylvie Michèle Ongbassomben,  à la liste déjà très longue des pertes et dommages créés par les changements climatiques en Afrique.

Propositions de Greenpeace Afrique

Parmi les principales demandes présentées aux négociateurs africains, figurent la proposition d’une taxe pour les dommages climatiques appliquée à l’extraction des combustibles fossiles, basée sur le principe du pollueur-payeur, qui pourrait, selon Greenpeace Afrique, générer des milliards de dollars pour l’action climatique. L’institution exige également l’arrêt de tout soutien à la production de combustibles fossiles et autres initiatives irresponsables qui prolongent et aggravent la crise climatique.

L’une des mesures clé pour résoudre l’épineux problème de l’adaptation aux changements climatiques reste aussi, selon Hervé Makebel, expert en finances climatiques, la sécurisation de fonds auprès des institutions financières adéquates. Pour lui, le moment est venu d’agir car les financements sont l’élément vital de l’action climatique et de la survie de l’Afrique. À l’approche de la COP29 Greenpeace Afrique exhorte les négociateurs à plaider en faveur d’un plan de financement qui réponde véritablement aux défis climatiques de l’Afrique.

Aline-Florence Nguini

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