Ils ont exprimé cet engagement à l’issue d’une réunion technique marquant leur deuxième jour de travaux, ce 18 septembre à Yaoundé.
La porosité des frontières est souvent source d’insécurité et de trafics illicites. Cette situation n’épargne pas les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Une réalité qui justifie l’inscription du sujet au programme de la 36e réunion des sous-comités techniques de la 4e session du Conseil des chefs de Police d’Afrique centrale (CCPAC) au deuxième jour de leurs travaux ce mercredi.
Suggestions des experts
À l’issue d’une journée de réflexion, les experts proposent le renforcement de la sécurité aux frontières des six pays de la CEMAC. Selon l’attaché de cabinet du Secrétaire permanent du CCPAC, la libre circulation des personnes et des biens ne doit pas constituer une opportunité pour une émigration clandestine. « Nous sommes en train de voir dans quelle mesure les frontières des pays ne soient pas transformées en des couloirs où les délinquants peuvent circuler librement. Nous réfléchissons pour que la sécurité accompagne le développement économique de la sous-région », a confié Boris Gaétan Mossedzedi Makele. « Il y a un certain nombre de mesures déjà mises en place pour sécuriser les États parmi lesquelles le projet I-CEMAC pour centraliser toutes les informations » a-t-il ajouté.
Projet I-CEMAC
Il vise à renforcer la sécurité des frontières dans la sous-région. Aussi ce projet répond-t-il aux besoins des États membres de la CEMAC en matière de lutte contre toutes les formes de criminalité, tant nationales qu’internationales. Il leur permet également de promouvoir la coopération policière entre les États membres. En effet, cette plateforme a l’avantage de faciliter l’accès au réseau mondial de communication sécurisée et aux bases de données d’Interpol.
Pour renforcer ce dispositif sécuritaire, les experts remettront leurs propositions aux chefs de Police du CCPAC ce 19 septembre, avant dernier jour des travaux.
Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)
