Des éducateurs pour une jeunesse sans drogues

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Ils sont au total 100 pairs éducateurs et relais éducatifs en formation à l’initiative du ministère de la Jeunesse et de l’Education civique depuis le 27 août à Yaoundé

”Ce seminaire vient à point nommé pour nous ouvrir, une fois de plus , les yeux sur la consommation des drogues au Cameroun. Il faut que cette formation aille le plus loin possible si nous voulons sauver notre jeunesse ”. C’est par ces mots que le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, a ouvert les travaux qui se déroulent au centre multifonctionnel des jeunes de référence de Yaoundé.

Temoignage d’un ancien drogué

Mounouna Foutsou n’a pas manqué de souligner que face à ces dangers qui minent le quotidien de la jeunesse, des mesures et des réponses doivent être mises en œuvre parmi lesquelles la sensibilisation sur le terrain. De quoi justifier le choix pour cet atelier d’un formateur tout à fait spécial. ”Je suis un ex détendu , j’étais criminel , j’étais drogué, j’ai gâché ma vie volontairement à cause de la drogue ”, se présente alors le nommé Jean Claude Messomo qui parle par ailleurs de tous les types de substances qu’il a consommées. ” Quand vous les entendez dire que le match est à huis clos, ça veut dire que la drogue est scellée, c’est pas beaucoup” a-t-il révélé.

 

Une sensibilisation permanente

 

”Le jeune parce qu’il a été formé, sensibilisé, va dire non ” selon Antoine Bernard Biloa, point focal-Drogue au ministère de la Jeunesse et de l’Education civique. Dans son exposé, il a présentera l’image d’un élève qui veut attirer son camarade dans le couloir des drogués. Avisé, ce dernier déclarera :” non la drogue n’ouvre pas le cerveau, elle le détruit ”.

Une destruction qui peut être stoppée par le bon message de sensibilisation et l’union des efforts, dira par la suite Mariette Eone. ” Les vendeurs de drogue doivent être stoppés. Il faut contrôler la prolifération des drogues et toutes les administrations partenaires doivent jouer un rôle dans ce combat ”, a-t-elle poursuivi.

Après les deux jours que va durer cette formation, ce message des jeunes à l’endroit d’autres jeunes va se poursuivre sur l’ensemble du territoire national.

Eric Mvogo Ada

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