C’était au cours d’une cérémonie organisée par la ”policemen’s wives association” (POWA) sous la conduite de Philomène Mbarga Nguelé, ce 19 août à Yaoundé.
Une matinée pour sensibiliser les veuves et leur donner les éléments nécessaires à leur autonomisation. C’est l’objectif principal de la première édition de la journée des veuve de la Sûreté nationale. Sous la conduite de Philomène Mbarga Nguelé, la policemen’s wives association (POWA) a mobilisé cinq associations de veuves en la salle des Actes de l’École nationale supérieure de police. Plusieurs thématiques qui les concernent ont été abordées par des experts du ministère de la Promotion de la femme et de la famille.
Les violences basées sur le genre
Présentée par le directeur de la promotion sociale de la femme, il a été question de lever un pan de voile sur les formes de violence basées sur le genre. Comment y faire face mais aussi un accent a été mis sur la dénonciation. Les dames ont été appelées à cesser d’être des complices de ces violences, à arrêter de supporter, et à se rendre dans les centres de promotion de la femme rapporter toutes ces violences afin que les coupables soient traduits devant les juridictions compétentes.
Autonomisation socio économique de la veuve
Dans cette partie, le directeur de la promotion économique de la femme et de la famille a encouragé les femmes à savoir se relever après le malheur. Ensuite il faut se poser les bonnes questions. «Qu’est-ce que je sais faire? Qu’est-ce que je veux faire! Qu’est-ce que je peux faire? Comment booster cette activité que j’ai délaissé à cause du malheur? Comment financer?”» a-t-elle poursuivi. L’exposé a permis de présenter les différents moyens d’obtention de financement auxquels elles peuvent recourir.
Avec l’appui d’un partenaire des offres de financement bancaire ont été proposées aux différentes associations de veuves présentes.
Les droits des veuves
Conduite par Jean Baptiste Nyebel, sous-directeur de la promotion et de la protection des enfants, cette partie a été consacrée à l’accompagnement juridique de la veuve, ses droits, ceux des enfants qui ont tous les mêmes droits quelques soient leurs statuts.
C’était aussi le moment de sensibiliser les veuves sur les délais d’établissements des actes de décès en tenant compte du principe de la territorialité . «Si votre époux est décédé à l’hôpital de district de Biyem Assi, l’acte de décès doit être établi à la mairie de Yaoundé 6» a précisé Jean Baptiste Nyebel.
Des précisions ont aussi été également données sur les juridictions à saisir dans le cadre du jugement d’hérédités. «Il fait toujours saisir le tribunal de première instance, là-bas c’est moins cher pour la veuve» a-t-il ajouté.
Cette première édition de la journée de la veuve de la Sûreté nationale intervient en prélude à la traditionnelle cérémonie de remise du matériel scolaire aux orphelins de la police.
Carmen Olivia Bilé