L’archevêque métropolitain de Yaoundé s’exprimait ce 15 août, à l’occasion de la célébration de la solennité de l’Assomption, en la cathédrale Notre-Dame-des-Victoires de Yaoundé.
L’homme de Dieu a saisi l’occasion pour expliquer à ses ouailles, la signification profonde de cette fête. Pour Mgr Jean Mbarga, en effet, l’Assomption de la Vierge Marie signifie l’élévation de son être, corps et âme au ciel par Dieu, elle qui se définit comme la servante du Seigneur. Par l’Assomption, l’archevêque voit également l’amour que Dieu manifesté à une personne et à travers elle, tous les hommes.
Le choix de Marie
Dès lors, la question qui se pose, selon Mgr Jean Mbarga, est celle de savoir pourquoi l’Assomption a été donnée à Marie. La réponse, pour lui, coule de source. Pour l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Marie a pu contempler toutes ces merveilles que Dieu fit pour elle en raison de sa triple coopération avec Dieu. En premier lieu, parce qu’elle a coopéré avec Dieu le Père, afin que l’incarnation de son fils se fasse pour le salut du monde. Elle a ainsi cru en Dieu le père tout puissant, créateur du ciel, de la terre, du visible et de l’invisible. La deuxième forme de coopération de la Vierge Marie fut avec le Christ Jésus, Fils de Dieu, au prix de son sang, mort et ressuscité. Marie aura donc contribué à cette mission libératrice et salvatrice menée par le Christ lui-même. Troisièmement, Marie a coopéré avec l’Esprit Saint qu’elle a reçu à l’Annonciation, partagé à la Visitation avec Elisabeth et avec lequel elle a cheminé jusqu’à la Pentecôte, d’où son nom de mère de l’Eglise.
Marie, modèle à suivre
La réussite de la Vierge Marie dont l’Assomption est célébrée ce 15 août est donc selon Mgr Jean Mbarga, la preuve qu’aucune vie ne peut s’épanouir en dehors de Dieu. « L’intimité avec Dieu nous met à l’abri du monde du mal et nous permet de coopérer à la victoire de la lumière sur l’ombre », a-t-il martelé avant de poursuivre, « Arrêtons avec les croyances mystiques fausses qui nuisent nos mentalités et progrès. Tournons-nous vers Marie et apprécions la toute puissance de Dieu».
Suivre les pas de Marie, c’est « savoir qu’elle a connu ce monde avec tout ce que nous savons mais qu’elle a su cheminer avec Dieu » a ajouté l’archevêque qui en a profité pour demander aux fidèles, d’arrêter toutes les formes de désordre: médiatique, économique et social pour s’engager résolument dans la reconstruction de la joie dans notre vie, à travers une société bâtie sur des valeurs morales.
Au moment où la Sainte Vierge est élevée au ciel, Mgr Jean Mbarga affirme qu’elle ne nous quitte pas, car elle nous a appris à vivre, le regard tourné vers le ciel et continue jusqu’à aujourd’hui de nous servir. Car, selon lui, du haut du ciel, elle veille à ce que l’homme vive de la fidélité à son prochain et au Christ.
Aline-Florence Nguini