Des experts de ce domaine échangent du 17 au 18 juillet sur les bonnes pratiques et les innovations du domaine à Yaoundé. C’est dans le cadre des journées camerounaises de la statistique. La rencontre qui est à sa troisième édition est accompagnée par le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation.
«Statistique et développement», la thématique sert de fil rouge aux 3èmes journées africaines de la statistique. Sous le patronage du https://minresi.gov.cm/et du Ministère de la Santé Publiques, https://www.socastat.org/ (SOCASTAT) a voulu marquer l’édition 2024 en abordant des sujets d’intérêt national.
Les sujets des tables rondes
Les principaux centres d’intérêt en débat au cours des deux jours de travaux sont entre autres: la statistique et la santé publique, l’apprentissage automatique, l’analyse des données, la surveillance épidémiologique. Il est aussi question d’économie de développement, de modélisation épidémiologique, de statistique médicale etc. «Nous allons parler des ODD et voir leur suivi surtout en contexte de décentralisation. Nous allons montrer comment la collecte des données à ce niveau est importante », a précisé Georges Nguefack Tsague, président de la Socastat.
Les présences significatives
Pour passer en revue ces sujets autant riches les uns que les autres, des participants issus des dix régions du pays, mais aussi des chercheurs de renoms. Ils sont d’origine camerounaise évoluant aux États Unis et en Belgique et ont fait le déplacement. Ils ont soumis des résumés qui soulèvent des questions auxquelles les travaux devraient apporter des réponses. «Les statistiques sont au service du développement. Lorsque nous voulons faire des analyses, de la prospective on doit essayer de s’appuyer sur une masse d’information qui doit servir d’éclairage et de balise pour l’action publique», a expliqué Pr Georges Kobou, statisticien enseignant a l’université de Yaoundé 2.
Au terme des travaux, un inventaire des outils innovants de la statistique sera fait. Lesquels permettront de mieux faire les analyses qui s’imposent.
Carmen Olivia Bilé