Trafic d’êtres humains: le gouvernement veut éradiquer le phénomène

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Une campagne de sensibilisation contre ce fléau a été lancée ce 16 juillet à l’aéroport international de Douala par la ministre des affaires sociales, Pauline Irène Nguéné.

Une estimation de l’OIT, l’organisation internationale du travail indique ainsi que les profits enregistrés par les trafiquants s’élèvent à hauteur de 23 milliards de dollars américains. Le phénomène sévit aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Cameroun. En 2023, par exemple, 500 victimes ont été prises en charge par le gouvernement.

Les causes principales

Lors d’un atelier  de renforcement des capacités des journalistes organisé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le 21 juillet 2022 à Yaoundé, il avait été établi que la migration irrégulière est étroitement liée à la traite et au trafic d’êtres humains. Aussi, les jeunes qui se lancent dans cette aventure dangereuse finissent-ils souvent par être victimes de traite. 

Parmi les causes principales relevées: la pauvreté, les disparités sociales et économiques, la recherche de meilleurs moyens de subsistance à l’étranger, les conflits ou les catastrophes naturelles. D’autres parts, il a été fait état de ce que de nombreux enfants confiés à la responsabilité des tuteurs, sont victimes d’abus et d’exploitations à cause de leur faiblesse, leur vulnérabilité et leur incapacité à se défendre.

Des programmes pour éradiquer le fléau

Pour lutter contre ce phénomène et venir en aide aux victimes, certains programmes ont été mis en œuvre par l’OIM depuis 2009 en appui au gouvernement du Cameroun. Il en est ainsi  de la mise à disposition d’un numéro gratuit pour le Cameroun à savoir le 1503. Le lancement de cette campagne contre le trafic et la traite des personnes est donc la suite de cette opération qui vise à mettre la Jeunesse camerounaise à l’abri des affres de ce phénomène.

L’on pouvait ainsi lire ce 16 juillet dans la salle d’embarquement et de débarquement de l’aéroport international de Douala, « Et si vous étiez victime de trafic et de traite, dénoncez le au 1503 ». C’est dans ce sens que Pauline Irène Nguéné, en présence de son homologue des transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et des responsables de l’organisation internationale pour les migrations, a indiqué que l’ampleur du phénomène de trafic et de traite des personnes est tel que les solutions auprès des pouvoirs publics pour prévenir et limiter ces différents fléaux deviennent urgentes. 

La campagne ainsi lancée au Cameroun est appelée à s’étendre dans les lycées, collèges et universités.

Aline-Florence Nguini

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