Le sujet était au centre de l’audience que le ministre de l’Économie a accordée à la délégation de la Commission de l’Union africaine sous la conduite de Dr Monique Nsanzabaganwa, ce 11 juillet.
L’Afrique fait face à de nombreux défis sécuritaires et alimentaires. Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, des centaines de milliers de réfugiés et de migrants risquent leur vie chaque année sur les routes. Destination visée, l’Afrique du Nord ou l’Europe. Le HCR relève également que 40 millions de personnes sont contraintes à se déplacer chaque année à cause de l’insécurité. C’est ce constat ainsi que la mal gouvernance qui sont à l’origine de la création du Fonds pour la paix en Afrique. Cette initiative de la commission de l’Union africaine a déjà permis de collecter 241 milliards de Fcfa. Selon Dr Monique Nsanzabaganwa, chef de délégation de la Commission de l’Union africaine, il s’agit de la contribution des États membres parmi lesquels le Cameroun. Mais au regard des besoins, elle souligne qu’il reste beaucoup d’efforts à faire. D’où la visite de la délégation de la Commission de l’Union africaine au Cameroun pour tendre la main au secteur privé.
Assurer la stabilité de l’Afrique
C’est le principal objectif du Fonds pour la paix en Afrique. « Cette vision veut que notre continent ne continue pas à subir des méfaits que créent les guerres et les conflits » a indiqué Dr Monique Nsanzabaganwa. « Le continent a une vision, agenda 2063 qui veut que le continent africain soit uni et un peuple qui a des opportunités pour son développement inclusif » a-t-elle ajouté. Dans cette optique, le Fonds pour la paix constitue un effort pour l’appropriation de prise en charge des mécanismes d’anticipation et de prévention des conflits sur le continent.
La visite de travail de la délégation de la commission de l’Union africaine se poursuit jusqu’au 13 juillet au Cameroun. Il sera question d’échanger avec d’autres membres du gouvernement et surtout le secteur privé sur l’importance du Fonds pour la paix en Afrique.
Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)