C’est l’essentiel à retenir du Salon avicole international ( Savi) clôturé ce 25 avril 2024 au Palais des congrès de Yaoundé.
Il faut désormais saisir les opportunités qu’offre la filière avicole. Pendant 03 jours, les acteurs du secteur se sont réunis pour discuter des problèmes autour de ce domaine au Cameroun. Ainsi, la plateforme de rencontre des exposants nationaux et internationaux intervenant dans la filière avicole s’est penchée sur le transfert de connaissances et de technologies pour l’effectivité de la transformation locale. « Selon les données de l’Ipavic, l’aviculture est une filière à 1 170 milliards de Fcfa de chiffre d’affaires malgré les épizooties successives de grippe aviaire qui ont frappé le Cameroun au cours des 10 dernières années. La filière avicole camerounaise souhaite passer à l’échelle supérieure. Le projet sur la transformation locale au sortir du Savi va permettre d’installer les chaînes d’abattages, de mettre sur le marché des œufs transformés en mayonnaise, de la viande de poulet dépecé et commercialisé par parties (cuisses, ailes, pattes) », fait savoir François Djonou, président de l’Interprofession avicole du Cameroun.
Produire 54 millions de poulets en fin 2024
Après les travaux du Savi, l’interprofession prévoit que la production nationale de poulets atteindra 54 millions de têtes en fin d’année. En refermant les travaux ce 25 avril 2024, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr. Taïga, a affirmé que « Loin d’être un slogan, le thème de cette cinquième édition interpelle les opérateurs économiques à s’investir véritablement dans la transformation qui est encore le ventre mou de la filière. Il s’y trouve une niche importante d’opportunités : opportunités d’affaires, d’emplois et de richesse ». Il espère à cet effet, que les trois jours de travaux auront suffi pour immédiatement entamer le processus du «made in Cameroon » dans l’aviculture et être compétitif sur le marché mondial.
Au delà d’avoir été une opportunité de développement des affaires et la création de nouveaux réseaux, le Savi aura permis de susciter des vocations auprès de certains participants qui décident d’investir dans l’aviculture.
Divine Kananyet ( Stagiaire )