Le Titulaire de la Chaire Unesco Accès Tic, Afrique centrale s’exprimait au cours du lancement de la quatrième école d’été internationale sur les politiques publiques ouverte le 24 mars à Yaoundé.
La session qui se tenait à l’Institut des relations internationales du Cameroun, s’était ainsi ouverte par une conférence inaugurale placée sous le thème : « Le rôle des États africains dans la transition écologique ». C’était en présence de la présidente de cette conférence, Pr Mireille Manga Edimo.
Importance du numérique pour la transition écologique
Occasion pour le Titulaire de la Chaire Unesco Accès Tic, Afrique centrale et par ailleurs Représentant-Résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda, de revenir sur l’importance du digital pour l’écologie. « La transition écologique ne peut pas se faire sans l’accompagnement de la digitalisation. Car de nos jours, il y a beaucoup de techniques satellitaires qui permettent de gérer la prévision », a-t-il souligné avant d’expliquer que: « Les questions écologiques comme les questions climatiques, très souvent, sont liées à la gestion de la prévision. Donc l’action de la technologie est importante ».
D’où son idée de former une élite digitale « qui peut être inventive et créer des actions pour protéger la terre ». Pour ce faire, il propose de former « le maximum de la population pour comprendre le langage de l’élite digitale ». C’est ainsi par exemple que l’écologie est prise en compte dans le programme ACCES TIC et la chaire UNESCO d’Afrique centrale, à travers plusieurs initiatives visant à promouvoir le développement durable et la sensibilisation environnementale. C’est le cas des modules de formation sur l’utilisation durable des ressources naturelles et l’importance de la protection de l’environnement.
L’apport des États requis
Selon les différents conférenciers, le rôle des États africains dans cette quête de protection de l’environnement n’est pas à négliger. Certains l’ont bien compris et entrepris différentes initiatives. Il en est ainsi du Cameroun où un programme de reboisement pour lutter contre la déforestation a été mis en place. C’est ainsi que des campagnes de plantation d’arbres sont organisées pour restaurer les forêts dégradées et promouvoir la gestion durable des ressources forestières.
« La raison pour laquelle les États sont impliqués est qu’ils doivent créer une sorte d’ordre pour réguler, pour organiser la société», affirme le Pr Mireille Manga Edimo. Pour cela, pense-t-elle, il va falloir trouver des mots adéquats pour convaincre ceux qui peuvent mettre des fonds à disposition de le faire, mais également ceux qui doivent changer leurs actions ou leurs pratiques pour que l’écologie comme un programme, devienne une réalité.
Aline Florence Nguini