Violences contre Mounouna Foutsou: «intolérable et inacceptable »

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Ainsi s’est exprimé le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, de retour de Belgique, ce 5 mars. Il était l’invité du 17-18 sur le poste national de la Cameroon Radio Television.

 

 

Sensibiliser les jeunes camerounais de la diaspora à saisir les opportunités offertes par leur pays. C’est l’objectif de la caravane de clôture du mois de la jeunesse que conduisait le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique en Belgique. En effet, le 25 février 2025, il était question pour Mounouna Foutsou et la délégation qui l’accompagne d’inciter les jeunes à l’entrepreunariat. En plus, encourager ceux qui ont une situation économique stable à investir au Cameroun. À cette occasion, le membre du gouvernement a dédicacé l’ouvrage « Paul Biya et la jeunesse camerounaise. Hier, aujourd’hui et demain », le 27 février à Bruxelles. Le document de 446 pages décrypte une visite politique du chef de l’État en faveur de la jeunesse. À la clé une bonne moisson pour la délégation. « Nous avons signé de nombreuses conventions avec des entreprises spécialisées dans les domaine de l’incubation, de la formation et de l’entrepreneuriat jeunes » a confié Mounouna Foutsou. Cependant, ce dernier et l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e ont été victimes d’une scène déplorable.

Film des violences

Dans la soirée du 28 février 2025, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique présidait la cérémonie de clôture du mois de la jeunesse. L’événement regroupait de nombreux jeunes camerounais de la diaspora et d’autres participants. C’est ainsi qu’un groupuscule de Camerounais se réclamant de la Brigade anti-sardinards (BAS) fait irruption dans la salle et sème le désordre en s’en prenant aux officiels. Une scène similaire s’est produite dans la matinée du 3 mars 2025, au moment où Mounouna Foutsou s’apprêtait à quitter son lieu de résidence pour le Cameroun. Il était une fois encore en compagnie de l’ambassadeur du Cameroun en Belgique, Daniel Evina Abe’e. Certains internautes ont condamné les images de ces événements sur la toile.

Ton ferme du gouvernement

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a condamné à travers un communiqué, « ces comportements irresponsables, barbares, des actes insensés, dirigés contre les représentants de l’Etat. »
« S’en prendre à des représentants de l’Etat, en l’occurrence un membre du gouvernement dans l’exercice de ses fonctions et un ambassadeur du Cameroun, c’est, ni plus ni moins, porter atteinte au Cameroun tout entier » a déploré René Emmanuel Sadi. « Le Cameroun est une démocratie et un Etat de droit, où nul n’a le droit de se faire justice, autrement que par les voies qu’autorisent les lois de la République » a-t-il indiqué. Dans le même sens, le ministre camerounais des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mballa a convoqué l’ambassadeur de Belgique au Cameroun, ce 4 mars. Alain Leroy a regretté ces actes et a déclaré que des mesures idoines seront prises par son pays pour que de tels incidents ne se reproduisent plus à l’avenir. Quant au ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, il n’a pas souhaité en dire davantage après le communiqué du gouvernement. « Je n’ai pas de commentaires à faire après le communiqué du gouvernement. Ce que je peux dire c’est que ce qui est arrivé est intolérable et inacceptable » a-t-il fait savoir ce 5 mars. Mounouna Foutsou promet par ailleurs de continuer à travailler sans relâche pour l’épanouissement de la jeunesse camerounaise.

Dieudonné Zra

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