Le siège du Conseil économique et social inauguré

C’était au cours d’une cérémonie présidée par Ayang Luc, représentant du chef de l’État Paul Biya, ce 6 mars à Yaoundé.

Un ouvrage ultramoderne à la disposition des 150 membres du Conseil économique et social. En ce jour d’inauguration, c’est l’enthousiasme général. C’est également une occasion pour le président dudit Conseil d’exprimer sa gratitude au chef de l’État Paul Biya. « Merci au chef de l’Etat pour tout ce qu’il a fait pour la construction de ce siège », a déclaré Ayang Luc. En sa qualité de représentant personnel du président de la République, il a exhorté ses collaborateurs à en faire un bon usage. Quant au maire de la ville, Luc Messi Atangana, il s’est réjoui de la position impressionnante de ce bâtiment au cœur de la capitale. « Il permettra à la ville de Yaoundé d’avoir un visage plus avenant » a-t-il souligné.

Caractéristiques de l’ouvrage

Ce bâtiment-tour en forme de V est l’un des édifices les plus imposants au quartier Mballa 2 à Yaoundé. Situé non loin de la présidence de la République, il comporte entre autres:
– 12 000 mètres carrés de superficie,
– 12 niveaux,
– 260 bureaux,
– un pavillon présidentiel de 230 mètres carrés,
– un hémicycle de 1900 mètres carrés et d’une capacité de 350 places,
– une salle des banquets de 560 mètres carrés et d’une capacité d’accueil de 800 convives,
– une infirmerie, une médiathèque et une imprimerie.

L’essentiel de la main-d’oeuvre ayant construit ce bâtiment est constituée de Camerounais. Il a coûté 44 milliards de Fcfa à l’État du Cameroun.

Quelques missions de l’instance

Créé par la Constitution (article 54), le Conseil économiste et social est régi par la loi N° 86/009 du 5 juillet 1986. Ses missions consistent à rendre des avis et à formuler des propositions à l’Exécutif. En particulier concernant les sujets économiques, sociaux, culturels et environnementaux. À ce titre, le Conseil donne son avis sur les projets de loi, l’ordonnance ou le décret qui lui sont soumis par le président de la République. Bref, cette instance peut proposer au chef de l’État, des réformes qui relèvent de son ressort de compétence.