Cet objectif est au centre d’un Forum mondial de la facilitation de l’organisation de l’Aviation civile internationale(OACI), dédié à l’Afrique, qui s’est ouvert ce 3 mars à Yaoundé.
Les travaux de deux jours co-organisés par le ministère des Transports et la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN), sont placés sous le thème : “Ciel sans couture : une facilitation efficace pour un monde connecté”. C’est sous le patronage du chef de l’Etat, représenté à la cérémonie d’ouverture par le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh.
La facilitation aérienne implémentée au Cameroun
Se référant au thème des travaux, le ministre des Transports a relevé qu’une aviation civile fluide et efficiente facilite la communication et renforce l’intégration régionale et internationale. D’où, selon lui, la nécessité d’un système aérien harmonisé, inter-opérable et surtout sécurisé. À cet effet, le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, relèvera que le Cameroun est résolu tourné vers cet idéal.
Pour Ferdinand Ngoh Ngoh en effet, le choix de Yaoundé pour abriter lesdits travaux est une marque de reconnaissance envers le Cameroun qui a mis sur pied, des mesures de facilitation du transport aérien avec notamment:
-Sur le plan institutionnel, la création d’un ministère des Transports avec une division de l’aviation civile, ainsi que la création d’une autorité aéronautique,
-Sur le plan juridique, le Cameroun s’est arrimé aux règles internationales régissant le transport aérien, entraînant ainsi des progrès dans la facilitation du transport aérien,
-Sur le plan infrastructurel, l’existence d’un nombre important de plateformes aéroportuaires, avec 13 aéroports dont quatre internationaux et opérationnels.
Objectifs du forum
Selon Ferdinand Ngoh Ngoh, tout est donc mis en place en vue de l’atteinte des objectifs fixés par l’OACI dans un contexte où l’on déplore l’existence des faux documents, titres de voyage, criminalité et terrorisme transfrontalier. Le représentant du président de la République demandera donc que les travaux aillent dans le sens du renforcement des acteurs de l’aviation civile, d’assurer la gestion des personnes interdites ou refoulées ainsi que les réfugiés, entre autres.
Des prescriptions qui rentrent en droite ligne des objectifs de ce forum qui s’est fixé pour ambition, de se concentrer en particulier sur la manière d’améliorer l’expérience de voyage de tous les voyageurs, en examinant les aspects tout au long du voyage. Dans cette optique, les opportunités découlant de l’évolution technologique rapide seront prises en compte.
L’événement qui prend fin ce 4 mars 2025, bénéficiera donc aux autorités de l’aviation ainsi qu’à plusieurs entités opérant dans des domaines connexes, tels que les autorités de contrôle des frontières et d’application de la loi, les autorités de santé publique, les compagnies aériennes et les exploitants d’aéroports de tous les États membres de l’OACI.
Aline-Florence Nguini