Un court-métrage, deux séries et deux documentaires camerounais ont été retenus dans la sélection officielle du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou qui s’ouvre le 22 février 2025 au Burkina-Faso
La réalisatrice Eugénie Metala, présentera pour la première fois dans un festival d’envergure internationale, son court-documentaire « Sita Bella la première ». Ce sera à la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco ), qui se tiendra du 22 février au 1er mars 2025. Ce film de 31 minutes rend hommage à Thérèse Sita-Bella, pionnière du cinéma et du journalisme au Cameroun, première femme africaine subsaharienne à avoir exercé ces professions, en plus d’être pilote d’avion.
Outre Eugénie Metala, d’autres réalisateurs camerounais ont été sélectionnés pour cette édition 2025. Il s’agit entre autres de Narcisse Wandji avec sa série « Monkam », Rosine Mbakam et son long documentaire « Mambar Pierrette ». Il y’a également la série « Cicatrices » de Anurin Mwumembom et le long métrage « Half Heaven » de Enah Johnscott dans la catégorie panorama.
Rendez-vous des cultures
Notons que, l’édition 2025 du Fespaca aura comme invité d’honneur spécial le Tchad. Elle rassemblera 48 pays, une preuve, selon le président du comité d’organisation, Fidèle Aymar Tamini, de la « vitalité remarquable des productions cinématographiques africaines et de la diaspora, malgré les difficultés financières auxquelles le secteur fait face ».
Selon le comité d’organisation, parmi les films sélectionnés, certains seront projetés en première mondiale. « La particularité de cette édition, c’est la quantité et la qualité des films. Pour la première fois dans l’histoire du Fespaco, nous avons exigé que les inscriptions soient payantes. Malgré cela, de nombreux réalisateurs et producteurs ont envoyé beaucoup de films. Il y a de l’engouement. Au regard du nombre de personnes accréditées, nous savons que cette édition sera grandiose. Tout réalisateur ou producteur rêve de faire sa première mondiale au Fespaco. C’est une manière de faire un pèlerinage dans le temple des grands du cinéma africain. Au-delà du prix, être sélectionné au Fespaco représente déjà un grand pas dans sa carrière. Cela vous permet de participer à d’autres festivals », a laissé entendre le délégué général du Fespaco, Moussa Alex Sawadogo.
A l’en croire, l’innovation majeure de cette édition est la mise en place d’une nouvelle section dénommée « Semaine de la critique », où dix films ont été enregistrés.
Jeanne Ngo Nlend