C’est le message d’encouragement passé aux élèves ce 7 janvier par Delphine Florence Manga Atangana, Inspecteur-coordonnateur des enseignements de l’Education de base pour la région du Centre.
La responsable en service à la délégation régionale de l’Education de base à Yaoundé s’exprimait ainsi au lendemain de la rentrée du deuxième trimestre. Une rentrée qu’elle juge plutôt réussie. « Rendue à ce deuxième jour, nous pouvons dire sans risque de nous tromper que cette rentrée est réussie. Contrairement aux années antérieures, les élèves sont nombreux dans les salles de classe et les enseignants sont là dans la quasi totalité », a-t-elle fait remarquer.
Relever le taux de réussite au CEP
C’est l’objectif principal que se fixent les inspecteurs régionaux et les conseillers pédagogiques régionaux qui se trouvent sur le terrain depuis ce 6 janvier 2025. A l’effet, souligne Delphine Florence Manga Atangana, « d’encourager les enseignants à mieux mener leurs activités pédagogiques ». Il s’agit précisément des inspections-conseils au cours desquelles « il est question d’aider les enseignants à mettre leurs documents à jour: les cahiers de préparation et les cahiers de conseils », dira-t-elle.
Une démarche qu’elle juge nécessaire dans la mesure où elle estime que certains directeurs semblent ignorer l’importance du cahier de conseils. « Vous arrivez dans une école, vous demandez à un directeur de vous présenter son cahier de conseils, il dit que lui il n’en a pas, et que ce sont les enseignants qui ont plutôt les cahiers de conseils. Or, les conseils que le directeur prodigue à ses collaborateurs que sont les enseignants, doivent également se retrouver dans son cahier de conseils à lui », martèle cette responsable.
Le deuxième trimestre : un tournant décisif
Delphine Florence Manga Atangana
À côté des enseignants, l’Inspecteur-coordonnateur des enseignements de l’Education de base pour la région du Centre, exhorte les candidats au CEP (Certificat d’études primaires), en particulier, à se mettre véritablement au travail à l’entame de ce deuxième trimestre qu’elle qualifie de décisif. C’est un trimestre décisif dans la mesure où il est le plus long parmi les trois que compte l’année scolaire. C’est un trimestre où les activités et les enseignements d’apprentissage sont densifiés », explique-t-elle.
Sur un autre plan, elle relève que le deuxième trimestre est aussi celui des activités festives. « On compte parmi elles, la célébration de la semaine de la jeunesse et la journée nationale du bilinguisme. Généralement, c’est pour les élèves des occasions de distraction. À nous donc les enseignants de les recadrer en leur rappelant les défis qui sont les leurs. A savoir, réussir en fin d’année scolaire. »
Apport des cours de remise à niveau
Pour aider les élèves à réussir en fin d’année, Delphine Florence Manga Atangana, salue également l’apport des cours de remise à niveau. « A notre niveau, nous n’encourageons pas beaucoup cela au niveau de l’enseignement primaire mais ça se fait et on constate avec enchantement que les enfants qui suivent ces cours réalisent de grands succès en fin d’année ».
Contrairement aux cours de remise à niveau, la pédagogue proscrit cependant toute idée de cours de répétitions. « Les activités que nous menons dans les salles de classe sont suffisantes pour permettre aux élèves de réussir. Car on commence les enseignements avec l’évaluation-diagnostic qui permet à l’enseignant de définir le niveau de base de l’élève. Ainsi, au fur et à mesure qu’il va évoluer dans ses activités d’enseignement, il pourra évaluer l’élève et l’aider à mieux apprendre ».
Ceci pour dire que la réussite est assurée lorsqu’un enseignant a bien fait son travail et que l’élève a bien suivi ses enseignements.
Aline-Florence Nguini