#Presidentielle2025: les premiers candidats connus

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Quelques leaders des partis politiques d’opposition ont déjà déclaré leurs candidatures. Entre temps, certains militants du parti au pouvoir, le RDPC, appellent leur président national Paul Biya, à briguer un nouveau mandat.

 

 

De nombreux faits politiques ont marqué l’année 2024 qui s’achève. Parmi les plus saillants, les tractations au sein des différents états majors des formations politiques pour le choix des candidats à l’élection présidentielle de 2025. Dans ce sens, Akéré Muna a déjà déclaré sa candidature. Il est investi depuis le 28 septembre 2024 par le parti Univers. C’est avec l’appui du président Prosper Nkou Mvondo et au nom d’une coalition constituée d’une vingtaine d’autres formations politiques. Selon ses aliés, cet avocat est le gage de « compétence, d’intégrité et de vision dont le Cameroun » a besoin pour sa refondation et pour un « mandat transitoire non renouvelable ». Dans le même sillage, Cabral Libii, du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a lui aussi, annoncé sa candidature. Il en est de même pour Maurice Kamto, du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Entre temps, les appels se multiplient au sein du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) pour demander à Paul Biya d’être candidat en 2025. Cependant, ce dernier ne s’est pas encore prononcé officiellement. Elections Cameroun (Elecam), partis politiques et acteurs de la société civile ont également multiplié des campagnes d’inscriptions sur les listes électorales. Le bilan fait état de 755.085 nouveaux inscrits au 3 septembre 2024.

Conférence des gouverneurs

Les deux conférences semestrielles des gouverneurs pour l’exercice 2024 étaient également de grands moments de réflexion sur le plan politique. Des questions sécuritaires ont été passées en revue. Mais aussi des sujets de développement local et des préparatifs aux échéances électorales de 2025. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a saisi l’occasion des échanges de juillet et décembre pour exhorter les gouverneurs à plus de vigilance face aux fauteurs de troubles. Concernant l’élection présidentielle 2025, « le désordre ne passera pas au Cameroun » a martelé Paul Atanga Nji. Sur le plan social, le Minat a attiré l’attention des gouverneurs sur les violences subies par les femmes. « En 2024, 66 femmes ont été assassinées par leur conjoint, mari ou copain. Il y a plus de 107 femmes et jeunes filles hospitalisées après avoir été copieusement battues par leur mari ou copain » a-t-il relevé. À cet effet, il soutient que « Ce sont des actes criminels qu’il faut dénoncer vigoureusement ». Sur le plan sécuritaire, « En dépit des atteintes à la tranquillité des vies publiques dans les régions du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et de l’Extrême-Nord, la situation du pays est globalement sous contrôle. La paix règne sur l’ensemble du territoire national » s’est-il réjoui. Par ailleurs, le ministre de l’Administration territoriale a fait quelques mises au point relatives aux églises de réveil, associations et ONG. Selon le Minat, la situation des églises de réveil est plus grave aujourd’hui avec les comportements déviants des pasteurs véreux. « Les faux pasteurs doivent cesser d’escroquer des gens en situation de détresse. Les associations et ONG ont jusqu’au 30 janvier 2025 pour déposer leurs rapports d’activités au ministère de l’Administration territoriale » a-t-il déclaré avant de préciser que « Les églises de réveil n’ayant pas reçu l’autorisation de s’installer au Cameroun ont jusqu’au 15 février 2025 pour fermer leurs portes ».

Gouverneurs de régions

Suspension des ONG et associations

Trois mois de suspension pour plusieurs ONG et associations exerçant au Cameroun. C’est la substance d’une série de décrets signée par le ministre de l’Administration territoriale, le 6 décembre 2024. En effet, ces textes concernent l’Association Charitable Socio-culturelle du Cameroun (ACSCC), Reach Out Cameroun (ROC), Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) et L.M Nanje Fondation INC. Parmi les motifs cités: les financements illicites et exorbitants en inadéquation avec le profil de l’activité, les activités de nature à porter atteinte à l’intégrité du système financier national, l’absence de justification de la destination des financements reçus et le non-respect des dispositions légales relatives au fonctionnement d’un organisme à but non-lucratif.

Le ministre Paul Atanga Nji entend intensifier en 2025, l’assainissement des ONG, associations, activités politiques et églises qui évoluent dans l’illégalité.

Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)

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