Développement durable : l’Enseignement Supérieur, un atout

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La thématique était au centre d’un Forum de l’UNESCO qui s’est tenu du 10 au 11 décembre 2024 à Naïrobi au Kenya.

Pour mener la réflexion sur le rôle central de l’enseignement supérieur en tant que levier stratégique pour le développement durable sur le continent africain, des experts, des décideurs politiques, des universitaires et des acteurs de l’industrie. Le Cameroun était représenté aux travaux par le Représentant-Résident de l’IAI-Cameroun, par ailleurs Titulaire de la Chaire Unesco Acces Tic, Afrique centrale, Armand Claude Abanda.

Des thèmes variés

En bonne place discussions, figurait le projet CFIT 3 (China Funds-in-Trust), une initiative de l’UNESCO visant à renforcer la capacité institutionnelle des établissements d’enseignement supérieur en Afrique. Un programme, qui dans ses phases précédentes, a montré un impact considérable sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement et l’accès à des opportunités éducatives modernes.

A cet effet, les tables rondes du forum ont exploré les moyens d’élargir le champ d’action du projet CFIT 3, afin de répondre aux besoins croissants d’un continent en mutations rapides. L’élargissement proposé vise à inclure davantage d’établissements dans des régions jusque-là sous-représentées, à intégrer des technologies numériques innovantes dans l’apprentissage, et à encourager les approches inclusives qui tiennent compte des inégalités sociales et économiques.

La contribution de la Chaire UNESCO ACCES-TIC, Afrique Centrale

C’est une contribution qui n’est pas passée inaperçue, pour avoir particulièrement retenu l’attention des panélistes. Son titulaire, Armand Claude Abanda, a co-animé un panel sur le partenariat stratégique et institutionnel pour l’accès des jeunes et des femmes aux technologies de l’information et de la communication en Afrique et au Cameroun.

Cette intervention a mis en lumière l’importance des approches inclusives pour garantir un accès équitable aux TIC, avec un accent sur le rôle clé des jeunes et des femmes comme moteurs de transformation numérique. Des exemples concrets de partenariats institutionnels ont été partagés, soulignant la nécessité d’une collaboration renforcée entre les établissements d’enseignement supérieur, les gouvernements, et le secteur privé pour développer des initiatives innovantes et durables.

Une proposition retenue à l’unanimité à travers la reconnaissance des participants, de l’importance de la collaboration entre les universités et les industries. Le partenariat stratégique ainsi institué devrait favoriser la modernisation des curricula pour les aligner sur les réalités et les besoins du marché du travail.

Aline-Florence Nguini

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