Le plaidoyer a été porté au cours d’une conférence qui s’est tenue à Addis Abeba en Ethiopie du 26 au 28 novembre 2024.
Les assises organisées par l’Union Africaine et l’Unesco tournaient autour de la transformation de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques en Afrique. Elles se sont déroulées en présence de plusieurs experts du domaine en Afrique. Parmi les participants, Armand Claude Abanda, titulaire de la Chaire Unesco Acces Tic Afrique centrale, également Représentant-Résident de l’IAI-Cameroun.
Vulgariser les Tic
Au cours de son intervention à la tribune de la commission de l’Union africaine, Le Camerounais Armand Claude Abanda, a tenu à partager son expérience dans l’optique d’aider le continent, à libérer son potentiel de développement via la vulgarisation et l’enseignement des disciplines scientifiques.
Il insistera ainsi sur l’importance de donner l’accès aux Tic à tous, c’est-à-dire, « Faire en sorte que toute la population africaine maîtrise les Tic, donner l’accès au concept scientifique et technologique aux élèves et même aux enseignants ». En somme, il s’agit pour lui de demander d’ouvrir les vannes de l’apprentissage via les Tic et même d’encourager à l’autonomisation par le digital».
Répondre aux exigences du 21e siècle
Avec une population relativement jeune qui d’ici à 2030 tiendra, selon certaines projections la plus grande masse au monde, il était donc question pour l’Afrique de répondre aux exigences du 21e siècle à travers certaines recommandations. A ce sujet, Armand Claude Abanda, le Titulaire de la Chaire Unesco Acces Tic Afrique centrale, précise : « Il est question de recommander à tous les pays africains, de généraliser l’apprentissage des Tic par toutes les populations, notamment, celles qui sont dans la vie active et qui peuvent utiliser ces Tic pour accroître le potentiel de leur métier en termes de rentabilité, et faire également en sorte qu’il y ait plus de création de richesses et de valeurs dans nos différents pays africains ».
L’objectif est d’ailleurs au centre des formations initiées par l’IAI-Cameroun depuis plusieurs années, avec l’appui du couple présidentiel camerounais. C’est également l’ambition que nourrit la Chaire Unesco Acces Tic Afrique centrale, à travers des démarches initiées à travers différents pays de la sous région, par le Titulaire de la Chaire, qui compte mettre à disposition son expérience acquise dans des projets similaires et dont l’efficacité a été approuvée.
Aline-Florence Nguini