Dschang : des éboulements font quatre victimes

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C’est le dernier bilan de cette catastrophe survenue le 5 novembre 2024 au lieu-dit falaise de Dschang dans le département de la Menoua.

Dans un communiqué de presse, le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, a précisé que l’éboulement de terre est survenu autour de 10 heures et 40 minutes, coupant la circulation sur l’axe routier Dschang-Santchou. « Alors que les engins mobilisés par la Délégation Régionale des
Travaux Publics de l’Ouest et la Mairie de Dschang pour les travaux d’urgence en vue du déblaiement de la chaussée tendaient vers la fin de leur besogne, un autre éboulement de grande ampleur est survenu vers 14 heures et 30 minutes sur le même lieu », a-t-il précisé.

Bilan

Se basant sur les images prises par un drone, le gouverneur de la région a fait savoir que les 03 engins lourds engagés pour les travaux de déblaiement du premier éboulement de terre ont été ensevelis, de même que trois véhicules de transport de type Coaster, cinq véhicules de type picnic, plusieurs motocyclettes, des passants et riverains identifiés.

Le bilan provisoire en vies humaines fait ainsi état, selon le même communiqué, de quatre corps extirpés des décombres. Pendant ce temps, poursuit Awa Fonka Augustine, les recherches se poursuivent sur le terrain en vue de retrouver les corps des autres victimes de cette catastrophe naturelle. Quant aux victimes non décédées, le ministre des Travaux publics qui s’est rendu sur les lieux ce 6 novembre, il a affirmé que le Chef de l’Etat a prescrit « qu’elles soient très rapidement prises en charge afin que très rapidement, elles recouvrent leur santé ».

Des mesures pour éviter d’autres incidents

En attendant la reprise de la circulation sur cet axe, des mesures ont été prises, à savoir :

1- Le trafic entre Santchou et Dschang est strictement interdit pour tous types d’engin jusqu’à nouvel ordre ;

2-Il est recommandé aux usagers de la route à destination de Dschang, Mbouda ou Bamenda ou en partance vers le Littoral d’emprunter l’axe Mélong-Kékem- Bafang-Bafoussam;

3- En dehors des équipes de secours, les populations sont instruites de s’éloigner de la zone sinistrée qui présente de très hauts risques pour d’éventuels éboulements de terre.

Pour le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, les effondrements des montagnes, tout comme les effondrements des ponts existent de toutes parts dans le monde aujourd’hui en raison des changements climatiques. Il va tout simplement falloir comprendre au terme des études géotechniques et idéologiques la stratégie à adopter pour en atténuer les conséquences.

Aline-Florence Nguini

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