C’est le principal message passé au Salon des acteurs économiques et du développement local (Saedel) de Kribi par le ministère des Forêts et de la Faune ce 23 octobre 2024.
Il est question pour le ministère, selon Agnès Ndzana née Ngantou, exposante, de promouvoir, l’utilisation et la consommation du bois d’origine légale à la commande publique, « Parce qu’on a remarqué que beaucoup de bois livrés par certains prestataires dans les marchés publics et autres commandes passées par l’Etat sont d’origine un peu douteuse ».
Valoriser les essences peu connues
Au-delà des essences légales à privilégier, le ministère des Forêts et de la Faune se propose également au cours de ce festival, de présenter les produits qui peuvent être faits à partir des essences peu ou pas connues, « Parce qu’il a été constaté qu’ il y a une forte pression sur les essences nobles qui sont déjà en voie de disparition », explique la fonctionnaire. « Il est donc question que le public soit informé de ces essences qui sont peu ou pas connues et qui peuvent être très bien valorisées », souligne-t-elle.
En plus de ces produits ligneux, les visiteurs peuvent aussi retrouver, dans le stand du ministère des Forêts et de la Faune, des produits forestiers non ligneux, parmi lesquels celui appelé couramment Okok ou Eru, le Moabi ou encore le Djangsan. Tout à côté, les produits issus de leurs transformations comme le beurre de karité, l’huile de djangsan et même le beurre de moabi.
À côté des stands qui donnent à voir les produits qui valorisent les artisans locaux, se tiennent également des conférences sur le fonctionnement des collectivités territoriales décentralisées (CTD). C’est dans ce sens par exemple que la Communauté Urbaine de Douala(CUD) a axé sa conférence sur le thème de l’intercommunalité et le développement local.
Aline-Florence Nguini