La récompense a été remise à l’auteur de « Fils de Prélat » lors de la deuxième édition du Festival international du livre et des arts assimilés du Bénin.
C’était en présence d’autres auteurs venus d’une vingtaine de pays africains. Une distinction méritée, à en croire le président de ce festival, qui précise que ce prix lui a été remis en récompense de son action en faveur de la vulgarisation du livre sur le continent. « Partout où il y a un événement littéraire ou culturel, il est là. C’est ce qui a motivé notre choix à le prendre comme parrain international du livre et des arts assimilés du Bénin », a-t-il ajouté.
Un exemple pour la jeunesse
Le Festival international du livre et des arts assimilés du Bénin (FILAB) a été l’occasion pour le public présent, de louer l’engagement littéraire de cet auteur, chef d’établissement de l’IAI-Cameroun et titulaire de la Chaire Unesco Acces Tic Afrique centrale, qui dira à propos de ses motivations : « J’ai décidé d’écrire un livre qui parle d’un enfant qui cherche son père et qui, au fil du temps est victime de vicissitudes de toutes sortes ». Une initiative louée par d’autres auteurs comme le Dr Élise Abeng Ze, auteur et enseignante à l’université de Bertoua qui affirme :« C’est un exemple de la jeunesse camerounaise, c’est un modèle, c’est quelqu’un qui partage la connaissance ».
A sa suite, un auteur africain fera notamment remarquer que :« A travers son œuvre au programme au Gabon et au Congo, les élèves ont été conseillés, orientés. Son œuvre apparaît plus comme un guide d’orientation ». Sentiment partagé par les élèves présents à ce rendez-vous littéraire et culturel. C’est le cas de cette élève de 2nde A qui affirme : « Il nous a parlé du livre et comment écrire des textes comme lui et il nous a également donné d’autres astuces pour notre développement personnel ».
Un livre qui traverse les frontières
Pour les enseignants, ce rendez-vous du donner et du recevoir de trois jours est « une occasion qui nous permet nous autres enseignants, de pouvoir nous exprimer. C’est un carrefour qui permet à l’enseignant d’apprendre à l’élève comment aborder un texte. C’est aussi le moment pour nous d’apprendre à ces enfants, à s’intéresser à la lecture », explique l’un d’entre eux.
C’est pourquoi la rencontre s’est transformée en un véritable plaidoyer des participants, qui ont voulu mettre le livre au centre des préoccupations des gouvernants africains. Quant à « Fils de Prélat », le président du festival estime qu’il s’agit d’un « livre qui traverse les frontières », et qu’il va falloir qu’on réédite au Bénin afin de le faire entrer dans les programmes scolaires.
Aline-Florence Nguini
