Cette doléance et bien d’autres ont été présentées au ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, ce 1er octobre à Yaoundé
Dans la continuité des consultations des réseaux thématiques des organisations de jeunesse, les représentants des associations de conducteurs de motos-taxi ont répondu à l’appel du ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique. Mounouna Foutsou n’a pas manqué de saluer leur présence. « Je suis particulièrement heureux de vous recevoir dans votre maison, la maison de tous les jeunes camerounais » leur a-t-il confié.
Doléances des conducteurs de motos-taxis
Le président du Conseil d’administration de la fédération camerounaise des coopératives de motos-taxis, Bertin martin Fodjeu, n’est pas passé par quatre chemins pour dire au ministre qu’aujourd’hui, le phénomène des motos-taxis a pris de l’ampleur face à la crise de l’emploi. « Nous sollicitons l’appui pour l’organisation des sessions spéciales du permis A. L’appui du gouvernement dans la mise en œuvre de l’opération 10.000 en règle » a-t-il suggéré. Pour le représentant des coopératives, il est également important que les jeunes sur les engins à deux roues bénéficient du financement de leurs projets dans le cadre du Plan triennal jeunes
Dans le même registre, d’autres voix sollicitent l’appui du gouvernement dans la lutte contre la consommation de la drogue en milieux jeunes. À en croire les syndicalistes, plusieurs jeunes conducteurs sont aujourd’hui des consommateurs des stupéfiants d’où la demande de l’implication des conducteurs de motos-taxis dans le processus d’identification des candidats qui veulent se lancer dans le secteur.
Tout compte fait, le ministre de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou a rassuré les intervenants de ce que leurs propositions ont été prises en compte. Car la nouvelle politique nationale de la jeunesse sera à l’image de toute la jeunesse camerounaise.
Eric Mvogo Ada