#Nachtigal : le troisième groupe du barrage mis en service

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Cela porte désormais à 180 mégawatts, la puissance de ce barrage hydroélectrique dont la puissance totale projetée après la connexion des sept groupes est estimée à 420 mégawatts.

Le constat a été fait sur le site ce 19 septembre par le ministre de l’Eau et de l’Energie, Gaston Eloundou Essomba. Au cours d’une “mission de routine” pour objectif d’évaluer l’état d’avancement des travaux de construction de cet ouvrage.

3/7 des groupes connectés

Au terme de cette visite d’inspection, Gaston Eloundou Essomba a fait savoir que des sept groupes qui constituent l’ouvrage, trois sont désormais mis en production. Ce qui porte à 180 MW, la puissance que le barrage est actuellement en train de mettre dans le réseau. Le ministre rappelle ainsi que l’objectif qui a été fixé jusqu’ici, est de mettre en service chaque mois un groupe supplémentaire. « Ainsi, avant la fin du mois d’octobre, on aura certainement le quatrième groupe et les choses vont évoluer progressivement pour qu’au plus tard fin janvier, les sept machines soient en production », a-t-il expliqué.

La prochaine étape consiste à s’assurer que les infrastructures de transport, notamment le corridor reliant le barrage à Douala, soient prêtes à évacuer l’énergie produite en temps réel.

Selon Gaston Eloundou Essomba, cela permettra de réduire considérablement les désagréments que les populations connaissent aujourd’hui du fait des déficits de production d’énergie ou du fait d’un déficit d’une infrastructure de transport adéquat.

Contraintes

 

À en croire le ministre de l’Eau et de l’Énergie, «La contrainte était d’abord au niveau de la production parce qu’il faut dire aujourd’hui, par exemple que la centrale à gaz de Kribi est en arrêt à cause des différends qu’il y a entre Eneo et l’entreprise de production». Un différend dû, explique-t-il, aux retards dans les paiements des factures d’énergie. Il affirme ainsi qu’à cause de cette situation, le secteur est délesté d’au moins 20% de ses capacités de production. «Ceci pourrait être à l’origine d’un certain nombre de désagréments, mais cela est en train d’être progressivement compensé », a-t-il tenu à rassurer, tout en affirmant que le niveau de production est en train de monter. Ce qui fera que ces délestages soient moins réguliers.

Une fois l’ensemble du barrage mis en service, il couvrira 30% des besoins énergétiques du Cameroun, renforçant ainsi la sécurité énergétique du pays.

Aline-Florence Nguini

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