Mœurs : un présumé pédophile stoppé par la police

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Abdouraman Waziri, 40 ans, a été présenté à la presse ce 12 septembre 2024 au commissariat de sécurité publique du 9e arrondissement de la ville de Yaoundé, situé au quartier Mendong.

Le repris de justice qui vient de purger une peine pour viols sur jeunes mineurs de sexe masculin a recouvré la liberté depuis six mois seulement. Père d’un enfant, il a été interpellé en date du 29 août 2024 par des éléments du commissariat de sécurité publique du 9e arrondissement de Yaoundé pour pratique d’homosexualité et atteinte à la pudeur sur un mineur de 13 ans.

Méthodes d’intimidation

Il s’agit donc d’une récidive de cet homme qui s’est installé au “Rond-point express” comme vendeur de soya depuis un mois environ. Le suspect aurait l’habitude de ces pratiques depuis la ville de Douala en passant par le quartier Jouvance à Yaoundé avant d’être pris en flagrant délit à Biyem-Assi.

Pour assouvir sa besogne, le commissaire de sécurité publique du 9e arrondissement de la ville de Yaoundé, le commissaire de police Philippe Ebode Atangana fait savoir qu’il utilise de l’argent et parfois les menaces de mort à l’aide de son couteau de travail pour détourner les enfants. « Au regard de nos investigations, nous avons pu recenser des dizaines de victimes à travers son répertoire », souligne-t-il. 

Conséquences sur les victimes

Selon le Dr Ruth Kamga Ngongang, les conséquences de ces actes sont de plusieurs ordres et notamment sur le plan de la santé mentale et sur le plan de la santé physique. 

Sur le plan de la santé mentale, ce médecin relève que l’enfant peut développer des troubles de comportement qui peuvent l’amener soit à se renfermer sur lui-même, soit à devenir violent et à chercher des méthodes de compensation. « C’est comme ça qu’il peut se verser dans la drogue, dans l’alcool et autres excitants juste pour éviter d’avoir cette pensée là constante », déplore-t-elle. 

Sur le plan de la santé physique, « la principale complication, ce sont les maladies infectieuses sexuellement transmissibles: le VIH, l’hépatite B, l’hépatite C, la syphilis et autres ». Elle souligne ainsi que mal traités ou non traités, ces enfants devront vivre avec ces infections toute leur vie. « Sans compter que cela peut avoir des conséquences sur sa santé sexuelle plus tard. C’est quelqu’un qui pourra demain ne pas accomplir son devoir d’homme», fait-elle remarquer avant d’ajouter: « L’anus n’est pas l’organe préparé pour les relations sexuelles. Lorsqu’il est sollicité avec effraction et régulièrement, il perd son élasticité et sa tonicité avec pour principale conséquence la perte de l’autonomie ».

En ce qui concerne Abdouraman Waziri désormais sous les verrous, le commissaire de sécurité publique du 9e arrondissement de la ville de Yaoundé a tenu à rassurer les populations de ce que ses complices qui sont installés de part et d’autre dans le pays seront démasqués par la police camerounaise.

Aline-Florence Nguini

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