Le groupe de présumés malfrats a été présenté à la presse ce 9 septembre au Commissariat central n°1 de la ville de Yaoundé.
Les faits remontent dans la matinée du 11 août 2024 aux environs de 09 heures. Une bande de trois individus fait alors irruption au domicile de dame Kitekwe Mballa épse Guentang Boyomo, au lieu-dit carrefour “Ndongo Essomba”. Armés de pistolets automatiques, ils vont tenir en respect la maîtresse des lieux ainsi que les autres occupants de la maison avant de les déposséder d’une somme de 1 500 000 Fcfa, des bijoux et autres objets d’une valeur estimés à plus de 500 000 Fcfa.
Film de l’arrestation
Après leur forfait, les trois braqueurs prendront la fuite à bord de leur motocyclette. Ils seront immédiatement poursuivis par certains conducteurs de motos alertés par les victimes, puis d’une équipe de la Brigade Anti Gangs (BAG) qui se trouvait non loin des lieux. Deux des malfrats seront finalement rattrapés au niveau du carrefour Etoudi tandis que le troisième réussira à s’échapper. Un pistolet automatique sera également saisi des mains de l’un des agresseurs.
L’exploitation des deux braqueurs interpellés, à savoir les nommés Francis Gaël Nga She, vivant à Douala et Aimé Joseph Bissa’a, résidant à Edéa, permettra de mettre la main sur un troisième suspect, le nommé Muo
David Ichu, qui bien que n’ayant pas participé audit braquage « reste un membre actif de ce gang pour avoir perpétré d’autres coups avec les suspects », explique-t-on du côté de la police.
Des voisins impliqués
Selon le Commissaire divisionnaire Thierry Medou, Commissaire central numéro 1 de la ville de Yaoundé, lors de l’interpellation des suspects, certains jeunes du quartier Etoudi vont profiter du cafouillage et de la concentration des policiers à sécuriser les braqueurs pour soustraire le sac contenant le butin du trio. Les enquêtes effectuées après les faits ont permis l’interpellation des nommés Victor Belinga et Louis Nkoussa, en tant que les auteurs du vol de ce sac.
Lors de leurs auditions, les deux suspects vont passer aux aveux et une exploitation du listing téléphonique du nommé Louis Nkoussa va permettre de constater que le jour des faits, après avoir partagé le butin avec son acolyte, il a déposé des sommes d’argent sur le compte de sa maman, la nommée Tchana Djeulong épouse Nkoussa, également aux arrêts. 300 000 Fcfa seulement sur les 1 500 000 dérobés ont pu être récupérés par la plaignante.
Le Commissaire central numéro 1 de la ville de Yaoundé a saisi l’occasion pour rassurer les populations qu’elles peuvent compter sur la police. Il leur a demandé à cet effet de ne pas hésiter à faire usage des numéros verts, le 1500 et le 117 mais également de se rapprocher des responsables de police de leurs différents secteurs dans le cadre d’une collaboration de proximité, afin de partager toute information utile et permettre à la police de faire son travail.
Aline-Florence Nguini