C’est l’objectif de l’atelier national sur la nécessité d’une touche féminine au sein des cours des chefferies traditionnelles qui a pris fin ce 28 août à Yaoundé.
Deux jours de plaidoyer pour une présence significative des femmes au sein des chefferies traditionnelles. Le plaidoyer est de l’Association des femmes et filles de l’Adamaoua. Soutenue par le ministère de la Promotion de la femme et de la famille, cette initiative vise à encourager les femmes à s’intéresser aux instances de prise de décisions. « Il s’agit de relever les défis et jouer dignement le rôle qui vous ait assigné au sein des chefferies traditionnelles. Vous êtes les pionnières. Tenez bon», a dit Marie-Thérèse Abena Ondoa, ministre la Promotion de la femme et de la famille aux femmes notables participantes à l’atelier.
Respect des réalités sociologiques
Le porte-parole des chefs traditionnels de 1er et 2e degré, Mahamat Bahar Marouf a martelé que l’intronisation des femmes notables doit tenir des spécificités sociologiques de chaque communauté. Il a également appelé à mieux structurer le rôle des femmes notables au sein des chefferies traditionnelles. En effet, le but est de ne pas toujours reléguer la gent féminine au second plan.
Dans cet optique, le Pr Henri Mbarkoutou, l’un des principaux intervenants, appelle à accorder plus de place aux femmes notables. « Plus les femmes sont impliquées, plus elles sont engagées, mieux on a les résultats pertinents » a-t-il souligné. Pour cet expert en questions de genre, il s’agit d’encourager l’équité dans le choix des chefs traditionnels.
En perspective, le Cameroun peaufine un texte qui protège davantage et structure l’activité des femmes notables.
Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)