Il s’agit du tout premier sommet scientifique africain de haut niveau sur l’économie du cerveau, la santé du cerveau et le capital cérébral, ouvert ce 22 août à Yaoundé.
Le rendez-vous placé sous le haut patronage du Président de la République était présidé par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Joseph Dion Ngute. Pour lui, ce sommet est un événement historique qui marque un tournant, non seulement pour le Cameroun, mais pour l’ensemble de la communauté internationale. Car relève-t-il, « Dans notre compréhension, le cerveau est bien plus qu’un simple organe, c’est le siège de nos pensées, de nos émotions, de notre créativité et de notre capacité d’apprentissage ».
Le rôle crucial du cerveau pour l’homme
Il a notamment été souligné par le Professeur Alfred Njamnshi. L’initiateur de ce sommet, relève en effet que « C’est évident que le cerveau doit être une priorité parce que s’il ne fonctionne pas, le reste ne sert à rien », avant de renchérir: « La santé du cerveau est importante pas seulement pour l’économie, mais pour la santé et pour notre avenir parce que tout ce que nous faisons dépend de la santé de notre cerveau ». Le premier ministre va abonder dans le même sens en affirmant que « l’économie du cerveau, la santé du cerveau, le capital cérébral ne sont pas seulement des concepts scientifiques mais davantage de fondements sur lesquels nous devons construire un environnement durable et prospère pour tous ».
Cerveau, moteur du développement durable
C’est ce que pense Joseph Dion Ngute qui affirme que ce sommet est l’occasion de « connecter nos cerveaux en solidarité aux milliers d’autres à travers le monde. Car il faudra de millions de cerveaux pour résoudre les défis mondiaux d’aujourd’hui et de demain », le premier ministre chef du gouvernement relève dans ce sens que c’est grâce à l’action diplomatique du Cameroun, en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et les Etats membres des Nations unies, que le Cameroun présidera pour la première fois, la 79e session de l’Assemblee générale des Nations unies ». Il s’agit pour lui d’un exemple de solidarité et de leadership africain dans les affaires internationales, mais aussi une grande opportunité pour l’Afrique de contribuer de manière significative à la recherche des solutions aux défis mondiaux d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi le chef du gouvernement fait remarquer la nécessité de prendre soin de ce cerveau qui est aussi très fragile. Les défis liés aux maladies neuro-dégénératives, traumatismes crâniens et autres effets de vieillissement ne cessant de croître. D’où l’appel du professeur Alfred Njamnshi au gouvernement, à présenter la déclaration de Yaoundé, lue pour la circonstance, à l’assemblée générale des Nations-Unies. Ce sommet prend fin ce vendredi 23 août 2024.
Aline-Florence Nguini