Le sujet est au cœur de la 3e session du Comité de pilotage du programme à impact sur la gestion durable des paysages forestiers du Cameroun dans le Bassin du Congo. Les travaux se sont ouverts ce 7 août à Soa dans la Mefou et Afamba.
Le projet financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) a pour objectif principal le renforcement de la gestion intégrée des paysages forestiers d’importance mondiale du Cameroun dans le Bassin du Congo, afin de garantir son intégrité biologique et d’accroître les opportunités économiques et les moyens de subsistance des personnes dépendantes de la forêt.
Quelques réalisations
En ouvrant les travaux, le ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable, Hele Pierre, a salué les «nombreux résultats et réalisations notables», obtenus au cours de la deuxième année de mise en œuvre du projet. «62% des résultats planifiés pour cette deuxième année du projet ont été atteints», a-t-il relevé avant de souligner que parmi ces accomplissements, plusieurs se distinguent par leur impact significatif dans des domaines clés tels que l’intégration des communautés locales, la préservation de la biodiversité, le développement économique à l’échelle locale, ainsi que la promotion de l’écotourisme.
Objectifs des travaux
Pour assurer la suite des activités selon le calendrier établi et adopter des mesures d’adaptation appropriées, les travaux de la présente session vont notamment porter sur:
-L’évaluation de l’avancement des activités menées par les différents partenaires de mise en œuvre au cours de l’année 2 du projet
-La validation des rapports technique et financier de l’année 2
-La formulation des orientations stratégiques correctives, si nécessaire, à l’attention de l’unité de gestion du projet et des différents partenaires
-La validation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour l’année 3.
Pour ce projet qui «incarne notre détermination commune à préserver notre précieux patrimoine naturel pour les générations présentes et futures», Hélé Pierre, a appelé les participants aux travaux à davantage de collaboration et à une synergie d’actions pour qu’à terme, «nous atteignions les objectifs assignés à ce projet», afin que le Bassin du Congo, patrimoine commun de toute l’humanité, continue de jouer pleinement son rôle de deuxième poumon de la planète.
Aline-Florence Nguini