La problématique est au centre de la semaine de développement économique de l’Afrique ouverte ce 25 juillet à Yaoundé.
Selon la Banque mondiale, la croissance économique de l’Afrique subsaharienne est tombée à 3,6 % en 2022 contre 4,1% en 2021. Parmi les principales causes, le ralentissement de l’économie mondiale et l’inflation persistante. C’est dans ce contexte que s’inscrit la semaine du développement économique en Afrique. En effet, cette initiative de l’Agence africaine de développement économique entend trouver des solutions pour des pratiques entrepreneuriales résilientes en Afrique. D’où le thème de cette 1ère édition: « Restaurer, reformer et garantir des politiques économiques résilientes pour une prospérité partagée ». L’organisateur de l’événement Jean Pascal Fokam Soh a indiqué dans ce sens que « le salon de Yaoundé est une plateforme d’action ». « Il vise à catalyser l’investissement responsable, à encourager l’innovation et à favoriser le développement inclusif sur le continent » a-t-il précisé.
Objectifs majeurs
Les experts économiques africains et autres chefs d’entreprises réunis à Yaoundé, veulent accroître la sensibilisation aux programmes de développement local. Ils misent ainsi sur la création de nombreux emplois à travers des synergies d’actions:
– améliorer la qualité de vie des communautés,
– booster les pratiques entrepreneuriales,
– arrimer les entreprises africaines aux normes mondiales,
– favoriser le climat des affaires en Afrique.
En plus, les échanges de Yaoundé planchent sur le leadership et l’entrepreneuriat féminins. Mais aussi les investissements des étrangers sur le continent.
Cette 1ère édition de la semaine du développement économique en Afrique veut enfin trouver des solutions concrètes au développement durable de l’Afrique
Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)