Santé publique : des services d’urgences performants

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C’est l’objectif de l’évaluation du système national des soins d’urgence lancée ce 22 juillet à Yaoundé.

La cérémonie était présidée par le Secrétaire général du ministère de la Santé, représentant personnel du ministre. Pour Louis Richard Njock, la pandémie à coronavirus a démontré la fragilité du système de santé. Cette évaluation va donc permettre de renforcer le  système des urgences pour qu’il soit plus robuste et résilient.

Des chiffres qui interpellent

Selon Dr Tania Bissouma-Lediou, coordinatrice en charge des politiques et systèmes de santé au bureau de l’OMS/ Cameroun, 24 millions de décès dans le monde sont dûs aux maladies nécessitant une prise en charge dans un service des urgences médicales. Elle relève aussi que ces maladies figuraient en 2019, parmi les 10 premières causes de décès au Cameroun. Également présentée comme préoccupante, la situation de 5 millions de personnes à travers le monde, qui n’ont pas accès à des soins chirurgicaux et anesthésiques (SCA) de qualité, sécurisés et accessibles.

Cependant, le représentant du Dr Phanuel Habimana, Représentant Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)au Cameroun, salue les efforts du gouvernement pour des soins d’urgence plus performants au Cameroun. Il cite entre autres:

– la mise en place du service d’aide médicale urgente (SAMU) en 2024

– la création du centre des urgences de Yaoundé (CURY) en 2014,

– le renforcement des capacités des professionnels des pratiques en urgence,

– l’amélioration du plateau technique dans les formations sanitaires impliquées dans la prise en charge des urgences médicales.

Résultats escomptés

« L’évaluation prévue, des systèmes d’urgence chirurgico-médicales du Cameroun, est une évaluation qui va nous donner l’analyse situationnelle sur les capacités des services d’urgences médicales à pouvoir prendre en charge les situations d’urgence, c’est à dire les situations nécessitant une intervention rapide pour sauver la vie d’un individu », souligne le Dr Tania Bissouma-Lediou.

Selon l’expert, cette analyse situationnelle devrait permettre de voir là où il y a nécessité de renforcer les capacités en terme de ressources humaines, la formation, les infrastructures et tous les services supports. Notamment les technologies, un numéro vert pour l’assistance, les intrants « parce qu’il y a besoin d’avoir les médicaments », et tous les aspects liés à tout ce qui est diagnostic rapide pour pouvoir identifier de quoi souffre le patient.

Après cet état des lieux, la coordinatrice en charge des politiques et systèmes de santé au bureau de l’OMS/ Cameroun affirme qu’il faudra élaborer un plan d’actions pour renforcer les capacités des structures en charge des urgences médicales et enfin, élever les capacités de ces services pour pouvoir répondre aux besoins des patients qui nécessitent des interventions afin de les prendre en charge.

Aline-Florence Nguini

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