NTIC : « Nous voulons former des informaticiens pour créer des applications informatiques »

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L’affirmation est du Représentant-Résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda. Le désormais titulaire de la chaire Unesco Acces Tic-Afrique centrale, s’est confié à Crtvweb au sujet de la formation dans l’établissement dont il a la charge, à la veille du concours d’entrée à l’Institut Africain d’informatique pour l’année académique 2024-2025.

A la veille du concours d’entrée en première année pour le compte de l’année académique 2024-2025 prévu ce samedi 20 juillet 2024 à 7h30mn, quel est l’état des lieux des préparatifs au sein des différents centres d’examens IAI du pays?

A.C.A: Le concours se prépare très bien. Toutes les équipes sont en place comme chaque année pour qu’il n’y ait pas de couac et pour que les candidats puissent composer sereinement. Bien évidemment, les dispositions ont également été prises pour que les chargés de mission puissent partir à temps pour retrouver les centres.

Parlant justement de ces centres, quels sont-ils et comment s’y déroule la formation ?

A.C.A: Il faut dire que les candidats composent dans les 35 centres IAI qui se trouvent sur l’ensemble du territoire national. Neuf seulement de ces centres sont des centres diplomants, c’est à dire qu’un bachelier qui passe deux années d’études dans les centres régionaux, et qui a 12 de moyenne, peut demander à venir continuer au centre d’excellence technologique Paul Biya à Yaoundé. C’est une politique de proximité qui a permis qu’on donne la chance au maximum de Camerounais, de pouvoir, eux aussi, devenir des informaticiens au label IAI.

Les deux années qui leur sont accordées dans les centres régionaux leur permettent de rester en famille. Le temps pour eux d’être plus matures, car certains bacheliers de nos jours sont très jeunes. Il n’est pas rare en effet de voir des bacheliers de 16 ou 17 ans. Nous avons même eu un jeune qui est entré à l’IAI à 15 ans. Nous avons ainsi par exemple des centres à Yagoua, Monatele, Ombessa, Mabalmayo, Bafoussam, Bafang. Dès cette année académique, un centre diplomant est ouvert à Ebolowa.

La formation dans ces différents centres est-elle la même ?

A.C.A: Je peux vous assurer que dans tous ces centres là les étudiants ont exactement la même formation édictée par le siège. Ce sont des professeurs de l’IAI qui partent donner des cours dans ces centres sous forme de missions d’enseignement. Les apprenants ont de ce fait les mêmes évaluations et les mêmes diplômes.

Le plus important c’est que ces jeunes se mettent au travail dès le premier jour de leur scolarisation avec un projet qu’ils veulent faire avancer tout au long de leur formation parce que nous voulons former des jeunes pour entreprendre, nous voulons former des informaticiens pour créer des applications informatiques qui se transforment quelquefois en projets, en entreprises, nous voulons former des informaticiens qui sont opérationnels dès la sortie, nous voulons former des informaticiens qui ont la possibilité de profiter de tous nos partenaires universitaires dans le monde entier.

Il faut dire que nous délivrons un diplôme d’ingénieur de travaux informatiques, ce qui est équivalent à Bac+3. En plus, ceux qui ont 12 de moyenne ont le diplôme d’ingénieur de travaux informatiques et une licence en informatique.

Cette année, 17 étudiants de l’IAI se sont rendus en Chine grâce à des bourses académiques. Quelles sont les chances des nouveaux étudiants d’être retenus dans le cadre de ces bourses chinoises?

A.C.A :  Nous avons actuellement dans le cadre du partenariat avec la Chine, deux systèmes de bourses. Il y a eu les 75 bourses sur un plan quinquennal, à raison de 15 bourses par an. Une disposition qui peut d’ailleurs être revue à la hausse comme l’année dernière où nous avons pu avoir 17 boursiers pour un taux de réussite de 100%. Pour tout dire, nous sommes très satisfaits de ce résultat qui est une preuve indéniable de ce que nos produits sont bons et compétitifs.

Propos recueillis par Aline-Florence Nguini

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