Import-Substitution : la transformation du bois, enjeu majeur

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Une convention a été signée dans ce sens ce 17 juillet entre le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat(MINPMEESA) et l’Institut Universitaire de Technologie du bois de l’université de Yaoundé I à Mbalmayo.

Les deux parties représentées par le ministre Achille Bassilekin III, d’une part et de Dieudonné Magloire Etoa, recteur de l’université de Yaoundé I, d’autre part, ont procédé à la signature de cet accord de partenariat, qui vise notamment la construction d’un atelier moderne de menuiserie entièrement financée par le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat à hauteur de 70 millions de Fcfa. 

Professionnalisation des enseignements

Dieudonné Magloire Etoa a saisi l’occasion pour adresser sa reconnaissance au ministre Achille Bassilekin III, pour son engagement personnel dans ce projet qui inclut également la formation des formateurs dans les villes de Mbalmayo et d’Ebolowa. Pour lui, cette initiative rentre en droite ligne de la vision de l’université d’entreprise prônée par le président de la République. 

Le recteur de l’université de Yaoundé I rappelle à ce titre, que la mission première de l’Institut Universitaire de Technologie du bois est d’accompagner le Cameroun dans son action concrète visant à développer la filière forêt et bois. Un accompagnement de l’Etat, selon lui, à la politique de l’import substitution. Pour lui en effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute que ce partenariat qui ouvre un chapitre important d’une coopération fructueuse, entre dans un contexte marqué par la professionnalisation des enseignements.

Un partenariat prometteur

De son côté, le ministre Achille Bassilekin III a tenu à relever que ce partenariat est hautement prometteur pour la promotion et l’ancrage du dynamisme entrepreneurial. Ceci, dans un contexte qu’il qualifie de globalisation économique. D’où l’importance, selon lui, de lutter contre le chômage en offrant des opportunités en termes d’emploi «à nos jeunes », via par exemple, ce concept d’entreprise au cœur du système universitaire.

Achille Bassilekin III, n’a pas manqué pour la circonstance, de rassurer le recteur de l’université de Yaoundé I, de ce que son ministère reste disposé à appuyer, à la limite des ressources disponibles, l’Institut Universitaire de Technologie du bois de l’université de Yaoundé I dans ses différentes missions et pour un meilleur encadrement des apprenants.

Aline-Florence Nguini

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