Et si nous empruntions au Président Paul Biya ‘’ la théorie dite de la soustraction’’, nous ferions 52 -10 = 42. Traduction : sur les 52 ans de l’Etat unitaire, la destinée du Cameroun est conduite depuis 42 années par l’homme du Renouveau national. Comprendre par inférence que s’il n’avait pas eu les épaules suffisamment larges, la vista, l’intelligence des situations, le sens de l’Etat, l’éthos d’humanisme, la dynamique unitaire amorcée par les pères fondateurs aurait eu 42 fois l’occasion de s’écrouler, de s’effondrer, de se saborder. De notre site privilégié de témoin et commentateur de l’histoire, rien n’a échappé à l’œil de la caméra de la CRTV dans la bataille, de tous les instants, menée par le président Paul Biya pour consolider l’unité nationale, l’intégrité territoriale, le vivre ensemble, la justice sociale, la croissance inclusive.
Personne n’oubliera les années des complots, 1983-1984, marquées par des complots et un baptême du feu, au propre comme au figuré. Mais l’art du pouvoir, déjà, du jeune président avait su déjouer les conspirations et surtout une logique de vendetta pour éviter toute dislocation ethno-communautaire.
Personne n’oubliera les années de braise, 1990-1992, où une incroyable soif de pouvoir a poussé certains entrepreneurs politiques à mener une véritable stratégie de la terre brulée pour conquérir, à tout prix, le pouvoir d’Etat à coups de villes mortes, de désobéissance civile, de carton rouge, comme ‘’un chassement’’ avant l’heure. Mais le Cameroun décrit en ces eaux troublées comme un bateau dans la tourmente n’a point coulé. Le commandant, Paul Biya, a maintenu le cap, en dépit des récifs et des vents contraires.
Personne n’oubliera les attaques contre l’intégrité de notre territoire dans le cadre de l’affaire Bakassi, ou par les hordes terroristes de Boko Haram et plus récemment par les séparatistes voulant falsifier notre histoire commune. Dans les trois cas, le Chef de d’Etat qui a lu et relu SUN TZU a su déployer son art tactico-opérationnel et diplomatique de la guerre. Et jamais, quoi qu’aient annoncé les cassandres, le Cameroun n’a cédé un seul centimètre de son territoire aux assaillants visibles et invisibles.
Personne n’oubliera la construction permanente du vivre ensemble contre les assauts de la division et des discours de haine. Aux ingénieurs identitaires, le Chef de l’Etat, dans sa figure de Père de la Nation, a toujours répondu par l’accélération de l’intégration nationale. Aussi préconise-t-il dans son livre programmatique, Pour le Libéralisme Communautaire « de marcher résolument vers les cimes de la solidarité de notre peuple, vers l’apothéose de la Nation ».
Personne n’oubliera les piliers de la justice sociale pour une égalité de chance pour tous. Un indicateur parmi d’autres : l’économie du savoir. Nous en sommes à 11 Universités d’Etat. Aucune Région n’est en reste. Une petite révolution copernicienne. Plus rien à voir avec ce que les plus de 4O ans ont connu de l’époque où un jeune bachelier de Gobo, dans le bec du canard, Région de l’Extrême-Nord, devait traverser tout le territoire pour prétendre aux études universitaires dans la seule institution ouverte à Yaoundé en ce temps-là. Quel progrès !
Personne n’oubliera l’aménagement du territoire comme instrument de l’unité nationale et étalon du développement. On peut apprécier la juste mesure du chemin accompli. Les parties méridionales et septentrionales du pays sont désormais reliées par une route bitumée desservant Garoua-Boulai, Nandeke, Ngaoundéré. On peut ainsi multiplier les exemples qui illustrent l’œuvre d’une vie au service d’une vision idéalisante d’un leader qui a su consolider et fructifier l’héritage de l’Etat unitaire, comme dans la parabole biblique des talents.
Dans l’euphorie de la célébration de l’An 52 de l’Etat unitaire, la CRTV s’engage encore et toujours à jouer sa partition, aujourd’hui comme demain, dans la mise en visibilité exaltante de notre unité dans la diversité.
Charles NDONGO, Directeur Général – CRTV