Ce mardi 7 mai marquait le quatrième jour des répétitions des troupes de la Sûreté nationale à Yaoundé, en prélude à la célébration de la 52e édition de la Fête nationale du 20 mai.
Pour la circonstance, les cinq carrés impliqués dans ces entraînements se sont retrouvés à l’esplanade du stade Omnisports, lieu des répétitions. Il s’agit du carré spécial composé des élèves de l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé, du carré de la circulation, du carré du Commandement Central des Groupements Mobiles d’Intervention (CCGMI), du carré du Groupement Spécial d’Opérations (GSO) et du carré de réserve. A signaler également que c’est la police qui présente le carrossel cette année, à savoir, la parade spéciale qui ouvre le défilé.
Les critères d’évaluation
Ces défilants, tous des élèves issus de l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé et du Centre d’Instruction et d’Application de la Police de Mutenguene( Ciap), à l’exception du Commandant des troupes et adjoints et autres chefs de sections qui sont fonctionnaires, sont évalués sur la base de quatre critères essentiels :
-La tenue des sabres, des fourreaux, des boucliers des armes;
-Le pas qui doit être alerte;
-L’harmonie;
-La cohésion.
Des techniques à parfaire
Pour le Directeur de la sécurité publique à la Délégation générale à la Sûreté nationale et superviseur des entraînements, le Commissaire Divisionnaire Aimé Rémi Ndema, un travail a déjà été fait au cours de ces répétitions qui ont commencé au niveau des différents centres de formation qui sont : l’Ecole Nationale Supérieure de Police de Yaoundé et le Centre d’Instruction et d’Application de la Police de Mutenguene. « Ce travail est même assez avancé, mais nous ne pouvons pas encore dire que nous sommes satisfaits parce qu’il y a encore beaucoup de choses à faire ».
Pour lui, en effet, il y a des détails qu’il faut corriger pour rendre le défilé plus “fin”, notamment en ce qui concerne les alignements, les regards des défilants, le pas qui doit être alerte mais également la tenue des sabres, des fourreaux et des boucliers des armes pour ceux qui les portent. C’est dire si les prochaines échéances seront décisives pour ces porte-flambeau de la police nationale au boulevard du 20 mai pour la grande parade qui arrive à grands pas.
Aline-Florence Nguini