Le Groupe agricole Noutchogouin Jean, opérationnelle depuis ce 24 avril, permettra de ravitailler le marché national, principalement les régions du Centre, du Sud et de l’Est, en divers aliments.
D’un investissement de près de 5 milliards de Fcfa, cette nouvelle provenderie une production automatisée de 100.000 tonnes de différents types d’aliments. Entre autres, des farines aux granulés, en passant par les miettes, destinés aux animaux de tout âge, les poules pondeuses et poulets de chair, porcs, bétail, petits ruminants, chevaux, lapins et poissons. « Dans une période où l’Afrique centrale en particulier et le continent africain en général doivent de plus en plus compter sur eux-mêmes pour leur auto-suffisance alimentaire, le Groupe NJS et le Cameroun sont en première ligne de cette révolution agricole. L’inauguration de l’usine d’Olembe, consécutive à de nombreux investissements de dimension inédite dans toute la région CEMAC, va également permettre à notre Groupe d’atteindre une complète autonomie dans nos activités pour les régions Centre, Sud et Est, dans le souci de toujours mieux servir nos clients sur tous les besoins de la chaîne de valeur agro-industrielle », a déclaré Marcel Tchagongom, président du Conseil d’administration du groupe NJS. En plus, l’usine produira des aliments destinés à la ferme parentale du groupe NJS. Située à Obala, région du Centre, elle devrait consommer 600 à 700 tonnes par mois.
Booster la production locale
Le Cameroun peine encore à réduire les importations exponentielles. D’où la politique d’import-substitution lancée officiellement en 2021 par le président de la République, Paul Biya. Selon le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales, il faut accroître la construction des usines de production agroalimentaire pour augmenter l’offre en aliment de bétail de bonne qualité. « Cette usine d’aliment de production de grande capacité du Groupe NJS répond à l’axe de transformation structurelle contenu dans la stratégie nationale de développement 2020-2030. C’est une usine qui permet de développer les secteur de l’économie camerounaise. L’accélération de la filière avicole passe par la multiplication des usines de provenderie du genre dans notre pays. J’encourage fortement de pareilles constructions afin de permettre l’autonomisation du Cameroun », a indiqué Dr Taïga, ministre de l’Elevage, des Pèches et des Industries animales.
II s’agit là d’un appel aux acteurs de l’agroalimentaire à renforcer le tissu industriel du Cameroun.
Divine Kananyet (Stagiaire)