Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, était en communion avec les populations du département de la Haute Sanaga ce 24 avril pour poser les jalons de la célébration du 1er mai 2024.
« Dialogue social constructif: facteur de promotion du travail décent et de progrès social ». C’est sous ce thème que la 138e édition de la Fête internationale du Travail sera célébrée au Cameroun. L’événement prévu le 1er mai prochain a été lancé ce mercredi à Nkoteng, région du Centre par le ministre du Travail et de la Sécurité sociale. Pour Grégoire Owona, c’était l’occasion d’adresser le message de la mobilisation de masse pour l’éclat de la fête en vue.
Renforcer les concertations patronat et délégués du personnel
Le choix de la localité de Nkoteng n’est pas fortuit pour abriter le lancement des activités de la 138e édition de la Fête internationale du Travail. Située à 120 km de Yaoundé, la commune de Nkoteng, compte près de 50 mille habitants. Il s’agit surtout d’une ville cosmopolite et une illustration de la cohabitation pacifique entre les autochtones et les autres tribus du Cameroun. En effet, la ville abrite également la Société sucrière du Cameroun (Sosucam). D’où l’option du ministre du Travail et de la Sécurité sociale pour la grande messe des travailleurs entamée sur ces terres communément appelé la vallée du sucre. Au centre des échanges entre le ministre du Travail et de la Sécurité sociale et les employés locaux, les droits et devoirs des travailleurs , mais aussi le cahier de charge du patronat. « Les négociations doivent être saines en vue de l’amélioration des conditions de travail » a souligné Grégoire Owona à cette occasion.
Avec le lancement des festivités ce mercredi, la localité de Nkoteng ouvre ainsi la voie à une série de manifestations qui vont meubler cette semaine d’activités, marquant la 138e édition de la Fête internationale du travail axée sur le dialogue social constructif.
Alvine Gisèle Zeh et Dieudonné Zra (@zra_dieudonne)