Du 23 au 25 avril 2024, ils présentent les dernières technologies et innovations dans le cadre du salon avicole internationale de Yaoundé.
« Aviculture camerounaise : cap sur la transformation ». C’est le thème de cette 5e édition du Salon avicole international de Yaoundé. C’est une opportunité pour les différents acteurs réunis au Palais des congrès de Yaoundé, d’exposer les dernières technologies, innovations et leur savoir-faire au grand public. En effet, l’événement joue un rôle important dans la modernisation des outils de production et l’amélioration de l’aviculture camerounaise. « Le salon de cette année est une occasion pour les professionnels du secteur de penser une démarche résiliente et résistante. Il présente les récentes technologies, innovations, ainsi que le savoir-faire des acteurs de la filière avicole », confie Dr Taïga, ministre de l’Elevage, des pêches et des Industries animales. Tables rondes et expositions meubleront les activités de trois jours.
Accroître l’entrepreneuriat
En ouvrant officiellement ce salon, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), a rappelé qu’il constitue une action de promotion destinée à ouvrir le marché camerounais aux nouvelles technologies développées dans le secteur de l’aviculture. Ainsi le Savi apparaît comme une opportunité pour les Camerounais de se créer une activité génératrice de revenus. «Je pense que c’est une occasion pour moi de débuter l’élevage des poussins. La Savi aujourd’hui m’a permis de savoir comment m’y prendre. De l’acquisition des poussins, à la nourriture en passant par les vaccins ainsi que les méthodes d’entretien. En plus je viens d’apprendre qu’il ne faut pas énormément d’argent pour débuter une activité avicole », indique Gaëlle Mballa, visiteuse.
Présence du Minepia et d’autres membres du gouvernement sur le site
De nouveaux équipements et vaccins
En termes d’équipements, des abreuvoirs, mangeoires seront présentés avec comme originalité cette année, le « Nid arion » qui est un nid semi-automatique doté de 16 trous et destinés aux poules pondeuses. Coté sanitaire, de nouveaux vaccins entrent dans la danse. Plus besoin de faire des vaccinations régulières, les poussins reçoivent des doses dès l’achat. «Je salue les avancées technologiques, aujourd’hui j’ai découvert qu’il ne faut plus automatiquement un carnet de vaccination de routine. On vaccine directement les poussins quand ils sont au couvent et ça évite les stress », s’impressionne Alain Ketcheu.
Ce salon qui connaît la participation de plusieurs autres pays permettra au Cameroun d’en tirer un avantage commercial, mais aussi d’affermir son leadership au plan avicole dans la sous-région et en Afrique subsaharienne. Ceci à travers des retombées prévisibles en termes d’acquisition des parts de marché, et de labellisation du « made in Cameroon ».
Divine Kananyet (Stagiaire)