C’est ce qui ressort clairement de la toute première conférence de cette institution tenue ce 19 avril au campus IAI-Cameroun de Nkolanga à Yaoundé.
Les enseignements étaient dispensés de mains de maîtres par le Pr Jean Paul MBIA, conseiller Technique numéro 1 du ministère de l’Enseignement Supérieur et le Dr AKOMDJA, conseiller culturel de l’ambassade du Cameroun en France. Ceci en présence du Représentant-Résident de l’IAI-Cameroun et Titulaire de la Chaire UNESCO ACCES-TIC d’Afrique Centrale, Armand Claude ABANDA.
Le choix de la compétence
La conférence basée sur les opportunités de la Chaire UNESCO ACCES-TIC d’Afrique Centrale, a donné l’occasion au Pr Jean Paul MBIA de s’étendre sur cette Chaire obtenue le 13 août 2023, par la « volonté présidentielle », et qui selon lui, est une Université technologique et scientifique de haut niveau, en plus d’être un instrument professionnel pour éradiquer la pauvreté avec des enseignements basés sur la professionnalisation, la numérisation et l’employabilité des diplômés.
Le choix de l’IAI-Cameroun pour abriter cette institution et de son chef d’établissement, Armand Claude Abanda, n’aura pas, de ce fait, été le fait d’un hasard. L’institution s’étant illustrée par son bon management ainsi que la formation des citoyens, en vue de leur autonomisation, jusque dans l’arrière-pays.
Des formations à la carte
Aussi, le Pr Jean Paul MBIA, est-il revenu sur les formations au sein de cette chaire. Quatre au total. A savoir:
-Les formations certifiantes
-Les formations qualifiantes
-Les formations niveau masters
-Les formations doctorantes
Une aubaine pour lui, car: « Le gouvernement ayant dans un premier temps suspendu la formation dans les écoles doctorales, la Chaire UNESCO Afrique centrale IAI, offre maintenant une opportunité aux étudiants de faire des doctorats à l’extérieur à partir de la Chaire UNESCO ici ».
Des formations à partir du niveau CEPE avec cependant une exigence : « Le jeune qui dépose son dossier pour être formé doit le faire avec un projet de création d’entreprise, c’est ça l’indicateur majeur de cette formation. Parce que l’avenir c’est sur le continent africain avec un réservoir de 1 300 000 000 de consommateurs ».
Des promesses d’innovations
Un continent quelque peu lésé par la Chaire UNESCO, selon le Dr AKOMDJA qui estime à environ 950 chaires logées dans près de 120 pays avec une majorité dans les pays du Nord (Europe et Amérique du Nord). Pour le conseiller culturel de l’ambassade du Cameroun en France, cette Chaire UNESCO ACCES-TIC d’Afrique Centrale est donc un défi pour l’UNESCO pour accompagner cette jeunesse africaine.
Un défi que le Titulaire de la Chaire UNESCO ACCES-TIC d’Afrique Centrale, entend relever de la plus belle des manières. Armand Claude ABANDA a en effet indiqué avoir pris l’engagement « de faire en sorte que de cette chaire, naissent de grandes inventions, de grandes opportunités en termes d’innovations qui pourront faciliter la vie du citoyen Camerounais, Africain et du citoyen du monde».
Une façon pour lui de remercier le président de la République pour avoir donné son « très haut accord » pour que cette chaire UNESCO puisse naître dans cette colline du savoir qui porte son « prestigieux » nom: Le Centre d’excellence technologique Paul Biya.
Aline-Florence Nguini